Tranquility – David Austin

Certaines rosiers sont moins spectaculaires que d’autres, ce qui n’empêche qu’ils ont leur place dans le jardin auquel ils apportent un charme discret.
C’est le cas pour Tranquillity, de David Austin, que j’ai acheté un jour que je passais au rayon jardinerie du magasin Leclerc de notre région.
Il était là, arborant de petites fleurs blanches…
Planté en automne 2018, il a commencé à fleurir au printemps.
Sa première floraison a été très modeste: quelques petites fleurs blanches donc, au léger parfum de pomme… ou de camomille, selon d’autres avis.

Je me suis dit qu’il fallait que je me fasse une raison: tous les rosiers ne sont pas forcément éclatants.
A noter que la maison David Austin conseille celui-ci pour les mixed-borders ou les massifs de roses.

Dans le courant de l’été, il a refleuri…
J’écris ce texte le 30 août et… il en est à sa troisième floraison.
Cette fois, il m’offre beaucoup plus de fleurs, d’un blanc très pur avec un soupçon de jaune au coeur.
Fleurs aux multiples pétales qui, lorsque le temps le permet, se transforment en rosaces parfaites lorsqu’ils arrivent à maturité.
Si l’on ajoute à cela le fait qu’il s’agit d’un rosier sans épine doté d’un feuillage sain et robuste, on comprendra pourquoi je me suis attachée à ce petit rosier romantique qui porte si bien son nom et qui devrait encore fleurir jusqu’à la fin du mois d’octobre…

Ecriplume

A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier Anglais 
  • Obtenteur: David Austin 
  • Année d’Obtention : 2019
  • Appellation:  Ausnoble
  • Autre nom commun: Rosier musqué
  • Port: Rosier Arbustif 
  • Famille: Rosier Anglais Hybrides de Moschata
  • Couleur: Blanc
  • Parfum: Léger parfum de pomme ou de camomille
  • Floraison: Remontante 
  • Résistance aux maladies: Forte 
  • Hauteur: 1,25 m
  • Largeur: 1 m 
  • Feuillage: Caduc

Besoins:

  • Type de sol: Normal
  • Climat: Très rustique.
  • Exposition: Ensoleillée

D’où vient son nom?
Aucune indication à ce sujet.

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L’énigme Joséphine…

Ces derniers temps, je me suis procuré quelques livres qui ne sont plus disponibles que sur le marché de l’occasion, sur des sujets très précis.
Et notamment sur Joséphine de Beauharnais qui est une femme qui me captive depuis des années, pour son destin, bien sûr, mais aussi pour le rôle très important qu’elle a joué en tant de botaniste avertie et grande spécialiste des roses de son époque.
Je  n’ai pas franchement le temps de me plonger dans la lecture ces jours-ci, mais j’ai quand même pris le temps de lire la préface.


En quelques lignes, j’étais plongée… dans la perplexité.
Car j’ai appris que les fameuses roseraies de Joséphine dont nous parle la tradition orale en les situant à la Malmaison… n’ont jamais existé, ou du moins pas telles que nous les imaginons.
Les rosiers de Joséphine étaient cultivés dans des pots sortis uniquement en mai et en juin au moment de la floraison.
Les passionnés du monde entiers venus découvrir les fameuses roses tombent souvent de la lune en apprenant qu’elles n’existent pas.
Ce qui ne veut pas dire que les jardins ne méritent pas le détour.
A l’occasion d’une exposition organisée par la Malmaison sur « Un jardin d’expérience », un autre livre a été publié (aux éditions des Falaises): Auguste Garnerey vues du jardin de Joséphine  par Christophe Pincemaille.
Voici le texte de présentation de ce livre… que j’aimerais beaucoup voir faire son entrée dans ma bibliothèque!

L’aménagement du jardin de Malmaison, entre 1800 et 1814, fut la grande entreprise de l’impératrice Joséphine (1763 – 1814). Elle trouva en Jean-Marie Morel (1728 – 1810) le peintre-jardinier capable de répondre à ses attentes. Il conçut pour elle un jardin composé de paysages variés qui étaient traités comme des tableaux peints grandeur nature. Elle désirait voir partout de l’irrégularité et du mouvement pour retrouver la vérité des horizons et exalter les beautés de la nature. Elle voulait aussi qu’on se crût au coeur des forêts d’Amérique, d’où sa passion pour la botanique. Les aquarelles d’Auguste Garnerey nous font entrer dans cette utopie que Joséphine, en souvenir de sa jeunesse antillaise, avait poursuivie à Malmaison et qui disparut avec elle.

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Trois saisons de bonheur…

J’aime à peu près toutes les fleurs.
Alors… pourquoi la rose est-celle celle qui fait l’objet de tous mes soins, de toutes mes attentions?
Pour de multiples raisons, bien sûr, liées aux parfums, aux couleurs et aux formes…
Il existe tellement de variétés de roses qu’il faut bien une vie pour les étudier toutes.
Mais par-delà toutes ces particularités qui les rendent si précieuses à mes yeux, il en est une qui me stupéfie.
Je ne connais pas d’autres fleurs qui, comme celle-ci, refleurissent de la fin du mois de mai aux premières gelées…
Pratiquement tous mes rosiers le font, à quelques exceptions près.
A tel point que, alors que le mois d’août est entré dans sa dernière semaines, vingt-quatre de mes protégés sont toujours en fleurs ou couverts de boutons prometteur.
Trois saisons de bonheur…

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L’eau de rose

« Il reste toujours un peu de parfum à la main qui donne des roses. »
Confucius

Depuis l’Antiquité, les femmes utilisent l’eau de rose obtenue par distillation de pétales de la fleur pour leurs soins quotidiens.
De nos jours, non seulement cette pratique a perduré, mais elle s’est considérablement développée alors que, de générations en générations, les mères transmettent à leurs filles les bienfaits de l’hydrolat de rose…
Pour ma part, j’en ai toujours un flacon dans la salle de bain, sans forcément être fidèle à une marque précise, ma seule exigence étant qu’elle soit la plus naturelle possible.
Il en existe des dizaines de sortes: chacun se fera son opinion sur les qualités et les inconvénients de chacune d’elles.
On attribue à l’eau de rose une liste de qualités longue comme le bras.
Une simple recherche sur internet vous indiquera à quel point elle est « souveraine » pour limiter les rides, les cernes, l’acné, etc.
Je ne suis pas certaine qu’elle soit en mesure de tenir toutes les promesses faites par les commerçants en son nom…
J’aime l’eau de rose depuis toujours, elle est parfaite pour ma peau sensible, et ce que j’en attends n’a rien de miraculeux.
Appliquée sur le visage le matin ou le soir à l’aide d’un coton, elle donne bonne mine et tonifie le teint.
Je la trouve apaisante, pratique à utiliser notamment comme démaquillant doux.
Pas question en revanche dans mettre une ou plusieurs gouttes dans les yeux pour les apaiser en cas d’irritation: si votre eau de rose n’est pas parfaitement pure et exempte de rajout de parfum ou d’alcool, vous risquez de très mauvaises surprises…

Une autre de ses vertus qui m’est très précieuse est son parfum.
Un parfum léger mais très proche de celui de la fleur.
Ou plutôt de certaines d’entre elles car toutes les roses ne sentent pas la même chose.
Ce parfum est très apaisant…

Sachant que l’eau de rose est également utilisée en cuisine, principalement dans la compositions de plats et de pâtisseries orientaux je ne pouvais que me demander s’il me serait possible d’en fabriquer moi-même avec les pétales de mes roses anglaises.
Là encore, les différents posts consacrés au sujet sur internet nous explique les différentes façons de procéder… mais je ne m’y suis pas encore aventurée.

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Mon astuce contre la marsonia ou maladie des taches noires

Débuter dans la culture des roses réserve des surprises souvent très bonnes, et parfois désagréables…
L’apparition de symptômes anormaux sur les feuilles des rosiers est clairement l’une des choses qui m’ont le plus désorientée la première année suivant la plantation.
Cet été-là, en 2018, il faisait très chaud et très sec.
A tel point que plus le moindre filet d’eau ne coulait dans la rivière qui passe devant la maison.
Dès la fin du mois de mai, alors que mes rosiers étaient en pleine floraison, j’ai vu apparaître des taches sur les feuilles de plusieurs d’entre eux.
De couleur jaune, puis brune, puis noire, elles ne se contentaient pas d’enlaidir mes plantes: elles les affaiblissaient jusqu’à faire chuter toutes les feuilles atteintes.


Panique à bord.
J’ai lu tout ce que j’ai pu trouver sur le sujet, et j’ai donc découvert ce que tout jardinier connaît depuis des siècles et des siècles: la marsonia ou maladie des taches noires.
Le champignon qui en est la cause est extrêmement contagieux.
Horreur.
J’ai découvert que cette maladie intervient, disait-on, « par temps sec et chaud… ou froid et humide. »
Bref, à peu près tout le temps.
J’avais beau veiller à ne pas toucher le feuillage lors des arrosages, la maladie, très contagieuse, était désormais installée…
Bonne élève, j’en ai parlé à mon Capitaine (qui comme moi, est totalement réfractaire aux produits chimiques), lui demandant s’il pouvait me préparer l’un des traitement conseillés: du purin d’orties.
Une fois en possession de cette mixture nauséabonde, je l’ai pulvérisée sur les feuillages et j’ai attendu.
En vain: je n’ai eu aucun résultat probant.
En revanche, le parfum qui régnait dans ma mini roseraie ne ressemblait plus du tout à celui que je pouvais espérer de mes roses!
J’ai donc décidé de changer de tactique à l’avenir.
L’année suivante, la roseraie avait triplé sa surface.
Une quarantaine de rosiers tous plus beaux les uns que les autres s’épanouissaient joyeusement… lorsque les premières traces de taches noires sont apparues sur les feuilles de certaines d’entre eux.
La météo était un peu différente de l’année précédente: même si nous avons eu deux périodes de canicule en juillet, nous avions également des périodes de pluie, et il a fait moins chaud au mois d’août.
Cette fois, lorsque j’ai vu les premières feuilles souffrir de marsonia, je n’ai pas attendu pour agir.
Armée de mon sécateur, j’ai retiré chaque feuille atteinte dès l’apparition de la première coloration.
Un travail de longue haleine que j’ai pris l’habitude d’accomplir tous les jours.
Et, cette fois… j’ai eu des résultats.
A l’heure où j’écris ce texte, nous entrons bientôt dans la dernière semaine d’août.
Les feuillages repoussent sains, les feuilles touchées sont immédiatement retirées et la plupart de mes rosiers en sont déjà à leur quatrième floraison depuis le début de la saison des roses.
Je veille à ne pas laisser traîner les feuilles coupées, mais à les mettre loin des plantations, dans un âtre extérieur où elles sont ensuite brûlées, afin de contribuer à éradiquer la maladie.
A l’exception d’un ou deux rosiers plus sensibles que d’autres, qui présentent un aspect malingre, tous les autres sont soit rayonnants de santé, soit en phase de renouvellement du feuillage.
J’imagine que chaque jardinier a sa propre méthode pour lutter contre ce fléau qu’est la marsonia, la débutante que je suis ne dit bien sûr pas que la mienne est la meilleure.
Mais, dans mon cas, elle fonctionne cette année, et je verrai par la suite si elle continue à être efficace.
J’apprends avec mes rosiers, jour après jour…

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Olivia Rose Austin

Olivia Rose Austin… Comment résister à ce beau rosier qui semble cumuler toutes les qualités que l’on peut en attendre?
Pour ceux qui, comme moi, aiment les roses anglaises, ses fleurs en rosette sont irrésistibles, d’un rose doux, et doublées d’un parfum agréablement fruité, bien présent.
Planté à l’automne 2018 dans le jardin, il ne cesse de m’émerveiller.
D’autant qu’il s’agit d’un rosier très récent: l’année d’obtention est… 2014!


J’attends chacune de ses floraisons avec impatience guettant l’évolution de chacun de ses boutons qui aboutissent tous à des fleurs de huit centimètre de diamètres, voire davantage.
Ce rosier est réputé pour sa vigueur et sa grande résistance aux maladies.
Et je peux constater par moi-même qu’il fait en effet partie des spécimens les plus solides du jardin.
Pas la moindre trace de faiblesse dans le feuillage qui, contrairement à plusieurs autres de mes rosiers atteints de marsonia (maladie des taches noires), ne présente pas le moindre symptôme…
Il a obtenu le Grand Prix toute catégorie de la Société Nationale d’Horticulture de France en 2018.
Et dès qu’il est en plein floraison, il fait partie de ceux qui rendent la roseraie… exubérante!
Devant sa beauté et la note romantique qu’il apporte, je caresse le voeu d’en planter trois ou quatre ensemble, en massif…

A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier Anglais 
  • Obtenteur: David Austin 
  • Année d’Obtention : 2014
  • Appellation:  Ausmixture
  • Port: Rosier Arbustif 
  • Famille: Rosier Anglais Hybrides de Moschata
  • Couleur: Rose frais et doux 
  • Parfum: Fort, aux notes fruitées
  • Floraison: Remontante 
  • Résistance aux maladies: Forte 
  • Hauteur: 1 m
  • Largeur: 75 cm 
  • Floraison: Remontante.
  • Diamètre de la fleur: 8 cm
  • Feuillage: Caduc

Besoins:

  • Type de sol: Riche et bien drainé.
  • Climat: Très rustique.
  • Exposition: Ensoleillée à mi-ombre.

D’où vient son nom?
Il porte le nom de la fille de David Austin Junior… petite-fille, donc, de feu David Austin Senior.

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Les perles de la véranda

J’ai découvert depuis peu de temps une jeune fleuriste qui règne sur une boutique minuscule, dans un village de Franche-Comté voisin du lieu où nous habitons: Saint-Germain.
J’avais reçu plusieurs reprises des fleurs et arrangements venus de son magasin qui porte le joli nom de « L’Ami Pierrot ».
J’ai donc profité de sa réouverture, après ses vacances d’été, pour lui rendre visite alors que je cherchais un arrangement à offrir à l’occasion d’un dîner.

La jeune femme venait de rouvrir et attendait des livraisons, s’excusant du peu de choix de fleurs dont elle disposait.
J’ai cependant été attirée par les couleurs de ravissants rosiers d’intérieur dont la robustesse m’a étonnée.
Des tiges fermes, une apparence de vigueur inhabituelle pour ce genre de rosiers… je n’ai pu résister à en choisir trois pour la véranda.
Ils feraient partie d’une variété dite « Artiste ».
J’ai vite compris dans la conversation que mon interlocutrice connaissait bien son sujet.

J’ai profité de son savoir pour lui passer une commande un peu particulière… une fleur que je cherche depuis quelque temps sans arriver à la trouver.
Nous avons prévu de retourner la voir vendredi à l’occasion d’un arrivage de roses d’exception qu’elle doit recevoir à l’occasion d’un mariage…
Je reparlerai ensuite de cette recherche qu’elle va peut-être pouvoir m’aider à concrétiser…

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Mes premiers rosiers d’intérieur…

Lorsque les rosiers arrivent en fin de floraison, aux premières gelées pour certains, je ne peux me résoudre à vivre sans fleurs en général et sans roses en particulier.
Au cours de mon premier hiver en Franche-Comté, je me suis vue offrir à plusieurs reprises de mini rosiers d’intérieur.

Ils ont fleuri et, le printemps venu, ont été rempotés dans un grand pot en terre cuite.
Plusieurs personnes m’ont dit qu’ils ne survivraient pas.
J’ai essayé malgré tout.
Dès le retour des beaux jours, ils ont été installés à l’extérieur et, petit à petit, se sont acclimatés au point de refleurir au début de l’été.
Une floraison modeste, soit, mais une floraison quand même.
Ils regagneront le confort de la véranda dès que les premiers froids séviront.
Et je caresse l’espoir que, petit à petit, ils prennent de la force…

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