Le Pompon des Princes…

Lorsqu’il a commencé à agrandir la roseraie cette année, mon Capitaine de mari m’a annoncé que je pourrais y ajouter une douzaine de rosiers.
Il a préparé des emplacements, déplacé les rosiers qui périclitaient à des endroits qui ne leur convenaient pas,
Puis il m’a annoncé que je pouvais acheter une douzaine de rosiers supplémentaires.
J’ai passé beaucoup de temps à les choisir parmi tous ceux que j’aimerais voir fleurir dans le jardin.
Je les ai sélectionnés en fonction de mes goûts, bien sûr, mais aussi de leur résistance aux maladies, de leur couleur et, bien sûr, élément essentiel à mes yeux: de leur parfum.
Ils ont finalement été commandés et ont été plantés…
Puis mon Capitaine m’a dit que je pouvais en reprendre encore quatre, ce que j’ai fait avec bonheur.
Et, enfin… en fin de semaine dernière, il a ajouté qu’il restait une place si je voulais en accueillir un de plus.


J’étais ravie!
Cette fois, j’ai décidé qu’il était temps que je réalise l’un de mes souhaits en la matière: acquérir un rosier de Damas, cette rose ancienne mythique sur laquelle je reviendrai prochainement.
J’ai réfléchi, cherché, comparé, et j’en suis venue à la conclusion que je pouvais sans crainte opter pour un spécimen dont le simple nom invite au voyage: La rose d’Ispahan.
Aussi appelée Le Pompon des Princes, elle fleurit en abondance une fois par an, et embaume les lieux qu’elle occupe.
J’ai donc cherché à acheter Ispahan.
Mais comme c’est souvent le cas pour ce genre de rosiers très appréciés, il n’était plus disponible à la vente sur les principaux sites qui le proposent d’habitude.
C’est finalement là où je n’imaginais pas le trouver que j’ai pu le commander… sur le site David Austin!
Tout me ramène décidément à lui…
Arrivé en début de semaine, mon beau rosier mauresque a été planté.
Il ne me reste plus qu’à attendre sa première floraison…

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The Ancient Mariner

Alors que je cherchais sans les trouver des renseignements sur l’un de mes rosiers signé David Austin, j’ai écrit à la maison mère.
Geoff Hamilton, que j’ai acquis dès la première année de notre arrivée, a disparu des écrans radars.
Il ne figure plus au catalogue de David Austin, ni sur son site.
Seules quelques entreprises françaises le vendent encore.
Comme je souhaite consacrer un article à ce petit rosier dès qu’il aura refleuri au printemps et que j’aurai pu le photographier, j’ai donc laissé un message sur le site David Austin en demandant s’il serait possible d’obtenir des informations à son propos.
J’ai bien reçu une réponse, mais le lien vers lequel j’ai été redirigée ne m’a rien appris que je ne savais déjà.
En revanche, mon interlocutrice à ajouter une phrase qui m’a interpellée.
Elle m’a écrit que si le rosier Geoff Hamilton n’est plus proposé à la vente, ils en commercialisent un autre qui lui ressemble beaucoup: The Ancient Mariner.

Sans doute n’avait-elle pas compris que je cherchais pas à racheter mon rosier, mais juste à me renseigner à son sujet pour les besoins de mon article.
Par curiosité, j’ai cependant cherché et trouvé celui dont elle me parlait.
Comme il fallait s’y attendre puisqu’elle me disait qu’il ressemblait au précédent, cet Ancient Mariner se classe dans la catégorie des rosiers à mes yeux irrésistibles…
Il rejoint donc la liste de mes rêves de rosiers qui entrera un jour dans le Jardin des Roses …

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Opération protection des camélias

J’aime énormément les camélias, comme je l’ai déjà expliqué ici.
Raison pour laquelle j’en ai acheté deux en début d’année, que mon mari a plantés à l’entrée du Jardin aux Roses.
L’un d’eux, plus grand que l’autre, est arrivé en boutons et nous a offert une fleur superbe que j’ai présentée dans ces colonnes, et que j’aimerais retrouver lors de prochaines floraisons.
Mais ces arbustes, qui se développent lentement, sont suffisamment fragiles pour que quelques précautions soient prises.
En été, j’ai veillé à ce qu’ils ne manquent jamais d’eau malgré la sécheresse.
Et en cette saison déjà quasi hivernale, d’autres mesures doivent être prises.
Comme pour mes rosiers les plus délicats, je guette la météo pour anticiper le gel et les protéger avec des voiles d’hivernage, mais cela ne suffit pas.
Il faut également couvrir le pied de la plante avec des feuilles mortes et du foin ou de la paille lorsque le gel est sévère, et ne pas laisser la neige sur les feuilles.
Dans cette optique de protection, mon Capitaine m’a expliqué qu’il comptait effectuer une petite installation pour que les deux camélias soient bien à l’abri.

Histoire que je comprenne ce qu’il voulait faire, il a dessiné ce croquis qui, mieux que n’importe quelles paroles, m’a fait comprendre ce qui sera mis en place.
Les camélias seront choyés…

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L’invité surprise: Le Grand Muflier

Il est considéré comme une fleur sauvage, mais est vendu dans certaines jardineries.
Chez nous, le Grand Muflier rose s’est invité dans un pot installé en bordure de l’enclos des poules et s’y est trouvé bien.
C’est la deuxième année qu’il nous régale de sa présence au fil de l’été.


Un petit bonheur coloré…

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L’Oxalis Pourpre du Jardin d’Hiver

Nous vivions encore en Suisse lorsque la maman de mon Capitaine nous a donné des graines d’Oxalis Pourpre.
Mon Capitaine les a semées dans une jardinière et a plante a prospéré sur le balcon durant toute la période que nous avons passée en Valais.

En été, elle fleurissait et, en hiver, se fanait pour renaître au printemps.
Elle est si jolie et si simple à cultiver que nous nous y sommes attachés.
Elle nous a donc suivis en France lors de notre déménagement, en 2017.
Mais cette fois, après avoir fait ses premières armes à l’extérieur, elle a trouvé sa place dans la véranda où elle a continué à nous enchanter.
Nous sommes en novembre.

Elle ne fleurit bien sûr plus, mais continue à renouveler son feuillage composé de feuilles triangulaires de couleur pourpre.
Comme beaucoup de plantes, l’Oxalis est connue sous plusieurs noms comme Faux trèfle à quatre feuilles ou Trèfle à fleurs roses.
Tout-terrain, elle nous a prouvé qu’elle aime autant vivre à l’intérieur que dehors… sous certaines conditions.
Elle a besoin de beaucoup de lumière, même si elle n’est pas très fan du soleil direct, et demande un arrosage régulier, faute de quoi son feuillage s’affaisse rapidement.
Nous ne lui avons pas donné d’engrais: elle ne semble pas en avoir besoin pour s’épanouir.
En revanche, il faut penser à retirer les feuilles fanées.
Certains conseillent d’hiverner la plante au sec et dans l’obscurité dès novembre, pour qu’elle reprenne en février.
Dans la véranda où elle semble se plaire, la température est fraîche, sauf lorsque nous la chauffons.
Elle ne bougera donc vraisemblablement pas de sa place… sauf si nous constatons qu’elle n’apprécie plus ses conditions de vie.

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La rose tardive

Ses pétales ont été malmenés pas la pluie, la neige et le gel…
Mais cette dernière fleur du rosier Gruaud-La-Rose clôt la saison en apothéose avec une rose double à la fois rare et belle.
Cette merveille parfumée est j’imagine l’ultime cadeau de la roseraie pour cette année, même si quelques boutons tentent encore de fleurir.
Je serais très surprise, qu’avec ce froid, ils y arrivent..
Mais il est vrai que les roses ont l’art de me surprendre!

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Rosiers sous gel…

Cette période froide me paraît toujours trop longue…
En me rendant dans le jardin ce matin, j’ai vu le gel qui avait laissé une pellicule blanche sur l’herbe et les végétaux.
Et je me suis attardée à regarder mes rosiers de plus près.


Ce que j’ai vu m’a séduite…
Même recouverts d’une pellicule de givre, ils arrivent à apporter une touche de romantisme dans le jardin désolé en cette saison…

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Viorne odorante

En juin 2019, j’ai acheté un arbuste, une Viorne odorante, destiné à en remplacer un autre qui n’est pas arrivé à maturité.
Visiblement, le petit nouveau, qui a passé un peu de temps dans la pouponnière avant d’être récemment planté à sa place définitive, a beaucoup de mal à grandir.
Mais nous avons eu la surprise, il y a quelques jours, de découvrir qu’il donnait une toute petite fleur légèrement rosée…
Regardez-le bien, vous la verrez…
J’ignore si ce petit arbuste réussira à survivre, mais je salue sa persévérance…

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Glamis Castle

Alors que le jardin accueille déjà la neige venue s’ajouter à la pluie, et que le sol se tapisse de feuilles depuis quelques semaines déjà, je continue à me plonger dans mes livres et mes revues, parlant des roses.
Certains fantasment sur les bijoux ou les voitures de luxe… d’autres, dont je fais partie, rêvent de roses.
Les rosiers qui me touchent le plus sont déjà dans la roseraie.
Mais je continue à comparer, à m’intéresser à ceux qui pourraient les rejoindre un jour.
Parmi eux, j’ai été happée par la beauté de celui-ci: « Glamis Castle », considéré comme l’un des meilleurs rosiers anglais blancs.
Il est signé David Austin, date de 1992 et est gratifié d’un parfum de myrrhe.
Je ne résiste pas aux rosiers clairs, surtout lorsque, au milieu des pétales immaculés, ils ouvrent un coeur délicatement abricoté…
J’ajoute donc ce rosier sur ma liste de ceux qui pourraient un jour rejoindre le jardin de roses…

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