La première floraison de la Boule de Neige

J’aime les viornes, ces arbustes aux fleurs magnifiques dont le parfum embaume au printemps et, pour certaines, en hiver.
Nous en avons une dans la haie, que j’espère voir refleurir cette année comme elle l’a fait il y a deux ans avant d’observer une année sabbatique.
J’en ai également acheté deux qui a été rejoindre celle offerte par nos amis valaisans.
Malheureusement, tous n’ont pas repris.
Devant la Cabane de la Chouette, nous avons planté l’un ces minuscules arbustes à son arrivée.

Un Viburnum Opulus Roseum, aussi appelé Viorne Boule de Neige commandé chez Planfor
Il était si petit, si fragile, que je craignais qu’il n’arrive pas à maturité.
A la fin de l’hiver, mon mari m’a fait observer qu’il commençait à présenter trois boules, prémices de fleurs à venir.
Je n’y croyais pas trop… mais j’allais lui rendre visite de temps en temps, constatant au passage qu’en effet, il prospérait tout en restant tout petit.
Il y a quelques jours, j’ai découvert que trois fleurs étaient apparues.
Trois « boules de neige » bien rondes…
Courageux petit arbre aux fleurs ravissantes, qui a encore décuplé ma tendresse pour les viornes…

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L’herbe à verrues

J’en avais beaucoup entendu parler, mais j’ignorais à quoi ressemblait la chélidoine, aussi appelée herbe à verrue, jusqu’à ce qu’elle s’installe d’elle-même dans l’un des pots bordant l’enclos des poules.
Nous les réservons aux plantes un peu particulières qui ne se trouvent généralement pas en jardinerie, mais que les oiseaux plantent à leur guise.
J’appelle ce coin le Petit Jardin des Oiseaux…

On dit d’elle qu’elle est une mauvaise herbe.
Je préfère utiliser le mot de fleur sauvage pour cette chélidoine que certains appellent aussi « herbe aux boucs, grande éclaire
ou lait des sorcières ».
Cette plante indigène faisait déjà partie de la pharmacopée du Moyen Age, et, encore aujourd’hui, est réputée pour soigner les verrues.
Ceux qui l’utilisent appliquent deux à trois fois par jour le suc de la chélidoine, une sève couleur orange, que l’on obtient en cassant une petite branche de la plante.
L’opération est à renouveler jusqu’à disparition de la verrue.
Ses propriétés sont tellement appréciées que l’on trouve aujourd’hui de flacons de teinture mère de chélidoine.

Elle mérite largement sa place dans le jardin…

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L’or du jardin…

Lorsque les genêts sont en fleurs dans le jardin, je sais que la floraison des pivoines et des roses ne tardera pas…
Et là… ça y est…
Ses branches se couvrent d’or… et, parallèlement, les pivoines et les roses sont en boutons!

J’ai appris qu’une légende était liée aux genêts, suffisamment belle pour que je la raconte ici…

En 1128, le Comte d’Angjou et du Maine, Geofroy V dit « Le Bel », traversait la lande à cheval, près de la ville du Mans.
Alors qu’il chevauchait dans un champ de genêts, son attention a été attirée par une forme inhabituelle. Il s’en approcha et vit… une licorne à tête de femme vêtue d’un manteau d’or.
L’apparition était si belle que, bouleversé, le comte décida de faire de cette plante magnifique son emblème et d’en planter partout sur ses terres.
C’est de là que viendrait, toujours selon la légende, l’origine du surnom « Plantagenêt » porté par une dynastie marquante du Moyen Age.

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La sieste de Neige

Alors que ce mois d’avril est extrêmement sec et chaud dans notre région de Franche-Comté, les animaux qui vivent dans le jardin vaquent à leurs occupations, profitant des nombreuses zones d’ombres dispensées par le couvert des arbres et les petites cabanes placées à leur intention.
Parmi mes huit poules d’ornement, Neige, ma très familière poule hollandaise, a le chic pour trouver des endroits bien cachés et complètements inattendus afin d’y faire sa sieste.
Cette fois, elle avait trouvé refuge dans un pot de la petite réserve entassée dans un recoin bien dissimulé du jardin.
Il nous a fallu un bon quart d’heure de recherches et d’appels désespérés avant qu’enfin mon mari ne la trouve complètement par hasard.
Il faut dire que, pour Neige, la sieste est sacrée.
Même si, en temps normal, elle répond à son nom comme le ferait un chien, il est hors de question pour elle d’interrompre son moment de récupération, même pour ne donner qu’un simple signe de vie!

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La belle Sharifa Asma

Sur l’un des forums consacrés aux roses David Austin, j’ai été subjuguée par les photos d’une fleur sublime.
Elle s’appelle Sharifa Asma.
Ce rose que j’aime tant et que seules certaines roses sont capables de nous offrir et, nous disait sa propriétaire, un parfait merveilleux.

J’ai donc fait un crochet par le site officiel de la maison Austin… pour découvrir que ce rosier n’est pas proposé à la vente, du moins pas sous nos latitudes.
Déçue, j’ai poursuivi mes recherches et je l’ai trouvé en vente chez certains pépiniéristes de ma connaissance.
Le voilà donc rajouté à ma liste des souhaits…

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Impossible de s’en lasser…

Comment se lasser du spectacle merveilleux de ces arbres en fleurs?
De ces couleurs d’une délicatesse infinie…

De cette exubérance raffinée et douce…
Un cadeau d’autant plus précieux qu’il est très éphémère.
Déjà, il neige des pétales de fleurs de pommiers et de cerisiers…

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La nouvelle vie de l’érable rouge du Japon

Le premier arbre que j’ai acheté en arrivant ici a été un petit érable rouge du Japon, qui est resté dans un pot pendant de long mois.
Je l’entourais d’attention, mais je voyais bien qu’il n’était pas vraiment satisfait de ses conditions de vie.

Je craignais qu’il ne soit trop fragile pour être planté en pleine terre.
Finalement, lorsqu’a été installée dans le jardin la « Cabane de la Chouette », mon mari a préparé deux plates-bandes dans lesquelles ont été installés peu à peu divers végétaux parmi lesquels les camélias rouges… et l’érable du Japon.
Je retenais mon souffle à chaque fois que j’allais le voir, ces dernières semaines.
J’avais l’impression qu’il se fragilisait, et je craignais qu’il ne supporte pas ce déménagement.
Mais depuis quelques jours, il a changé de comportement et recommence à arborer ce feuillage roux que j’aime tant…
Mon protégé a trouvé sa place…
Tout à l’heure, j’ai comparé la photo de son feuillage prise cette semaine, que j’ai mise en haut de l’article, et celle (ci-dessous) du même petit arbre lorsqu’il vivait en pot.

Je crois ne pas me tromper en disant qu’il préfère ses conditions de vie actuelle…

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A votre avis, qu’est-ce que c’est?

Le jardin est plein de surprises…
J’ai découvert cette semaine qu’une plante poussait vaillamment entre les pierres qui entourent l’un des petits parterres de fleurs.
Voyez-vous de quoi il s’agit?

Non?
Regardez la photo ci-contre…
L’un de nos plants de pivoines a donné un rejet qui est allé se glisser dans ce curieux endroit…
Rien n’arrête la nature!

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Les primevères renaissent…

Il y a quelque temps, j’ai parlé ici des primevères « bouquets de roses » que nous avions acquises.
Par leurs formes et leurs couleurs, elles m’avaient séduites…

Plantées dans le jardin, elles se sont épanouies, ont supporté les intempéries de saison, puis ont fanés.
Et là…
Sous les fleurs et les feuilles fanées, nous avons découvert une deuxième floraison!
Elles repartent alors que nous les pensions mortes…
Ces petites fleurs ne manquent décidément pas de qualités…

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