Je pense que je ne regretterai jamais d’avoir acheté, il y a bientôt trois, le rosier Mme de Staël. Dès le début, il m’a envoûtée par son parfum puissant, la beauté parfaite de ses fleurs, les nuances de rose qu’il arbore à chaque floraison.
Très remontant, il nous accompagne durant plusieurs mois, jusqu’à la fin de l’automne et fait partie de ceux qui enchantent le printemps et l’été… Seul défaut : il est extrêmement sensible à la maladie de la tache noire, cette marsonia que je soigne à ma façon, lui permettant de poursuivre sa floraison agrémentée d’un feuillage correct.
Sa première floraison, au printemps a déjà été belle. Depuis, Leonardo da Vinci n’a pas arrêté de fleurir… Et les roses qu’il nous donne en ce moment se présentent en bouquets de cinq ou six fleurs. Pour sa première année dans le jardin, il se révèle être une perle… Très sain, ce rosier parfumé et romantique créé par le rosiériste Meilland me ravit!
Plusieurs variétés de tomates poussent autour de la maison, sur un mur bien ensoleillé qui leur est dédié. Dès que mes préférées commencent à mûrir, je rôde dans les alentours ne résistant pas à en chiper une bien mûre de temps en temps avant de regagner mon bureau en douce par le jardin, ni vu ni connu!
Impossible de résister à ces tomates cerises jaunes qui sont pour moi de véritables friandises…
La floraison de printemps est toujours sublime, chez les roses. Celle d’été est belle aussi, mais moins abondante sachant que les rosiers qui ne fleurissent qu’une seule fois ont quitté le bal. Malgré ce détail, la fête reste belle pour cette deuxième grande vague qui ne ménage pas ses efforts pour nous offrir des merveilles en cascade…
L’an dernier, les pommiers du jardin ont donné très peu de fruits. Contrairement à cette édition 2020 où les branches croulent sous les pommes! J’ai comme l’impression que le jus de pomme fait maison va en régaler plus d’un…
Depuis le début du printemps, les pensées sont omniprésentes dans divers endroits du jardin. Les plus petites, violettes, se sont multipliées un peu partout devant la maison, y compris dans le gravier, produisant de véritables champs de pensées, à leur échelle.
Quant aux plus grandes et blanches apparemment arrivées avec le groupe de mini pensées, elles se sont installées d’elles-mêmes elles aussi, se glissant un peu partout, squattant les parterres. Jusqu’ici, les pensées n’attiraient pas spécialement mon attention, mais là… impossible de les ignorer!
J’aurais pu intituler ce texte: Un nouveau bijou dans la roseraie… Il est arrivé le 28 mai 2020, ce rosier créé par Delbard, qui m’a sidérée par la beauté de sa fleur. Henri Delbard est une pure merveille aux coloris orange cuivré et jaune, et au coeur en coupe pleine… Elle a attendu jusqu’au 20 juillet pour commencer à former des boutons auxquels je ne m’attendais pas vraiment. Ils ont fleuri sans accroc, parfaits d’emblée, libérant un parfum d’agrumes et de mangue à la fois puissant et frais. Un parfum tellement séduisant qu’il a valu au rosier une récompense à Madrid en 2015.
Il est tout jeune, encore petit, mais est déjà devenu l’un des rosiers les plus ravissants du jardin, très prometteur de ce qu’il sera demain. Je suis totalement sous le charme de ses couleurs, de l’opulence de la fleur et de la complexité du parfum…
Henri Delbard, son créateur qui a donné son nom à cette rose, dit d’elle: « La plus belle des roses qui vient compléter le bouquet de ma vie. » J’ai appris que la fleur est très durable en vase, et donc idéale pour créer des bouquets parfumés. Il faudrait pour cela que j’aie le courage d’en couper une… ce qui m’est toujours infiniment difficile…
Ecriplume
A savoir:
Type de Rosier: Rosier buisson, grandes fleurs
Obtenteur: Delbard
Année de commercialisation: 2018
Appellation: Henri Delbard ®’ ‘Delclaudibi’
Création: Delbard
Autre nom commun: Rosier Hybride de thé Henri Delbard, delclaudibi
Port: Rosier buissonnant
Famille: Rosier Bourbon
Couleur: Jaune, orange cuivré
Parfum: Parfum puissant
Floraison: Bien remontante
Fleur: 8 cm
Résistance aux maladies: Très résistant
Hauteur: 90 cm
Largeur: 60 cm
Feuillage: Caduc
Besoins:
Type de sol: Normal
Climat: Tous
Exposition: Soleil, mi-ombre
D’où vient son nom? Du nom de son créateur, Henri Delbard.
Les hibiscus semblent nous êtres reconnaissants de les avoir gardés…
Ils fleurissent de manière radieuse, bien décidés à nous prouver qu’ils tiennent à tenir leur rôle dans le jardin. Un rôle d’arbustes au charme fou, qui forment deux des piliers de la floraison estivale…
Je continue à observer le développement de mon rosier pleureur Dorothy Perkins qui, depuis ce printemps, ne cesse de m’étonner… Je n’aurais jamais imaginé, à son arrivée, qu’il se développerait comme il le fait en ce moment. Pour une première année dans le jardin, le résultat est stupéfiant. Il est très généreux au niveau de ses fleurs. Et même si le rosier est américain et non anglais, il apporte à cette partie de la roseraie un charme très british!