Changement de saison

Quoi qu’en dise le calendrier, le jardin est entré en mode automnal…
Les fleurs se raréfient, les arbres perdent leurs feuilles, les fruits se récoltent…
Il devient pour moi difficile de trouver un sujet par jour pour nourrir mon blog, d’autant que, profitant de cette période de dormance qui commence, je réalise un projet important dont je parlerai prochainement…
Dès à présent, je vais donc mettre « Le Jardin d’Ecriplume » au régime, réduisant le rythme de mes articles pour n’en écrire qu’un par semaine, deux s’il y a matière, jusqu’au printemps.

Ecriplume

Mes attendrissants protégés…

Quand l’un de nos canards a suivi les poules pour aller dormir très en hauteur dans le poulailler, j’ai pensé que c’était une tentative qui resterait isolée.

Mais non… les jours suivants, chaque soir, il a recommencé son manège à la stupéfaction de mes poulettes qui ont l’air de trouver un peu curieux que ce grand poussin veuille dormir avec elles.

Pour l’instant, il ne cherche pas à se percher sur les barres, ce qui serait voué à l’échec.

Mais vu le regard qu’il jette à Bulle, l’une de ses mamans adoptives qui, elle, aime passer la nuit tout en haut et pondre ses oeufs dans un « sac à foin », il semble déjà échafauder un plan lui permettant de la rejoindre!

Et pendant ce temps-là, me direz-vous, où dorment ses frères et soeurs?
Regardez mieux…
Même s’il fait sombre dans le poulailler et qu’il est difficile de les distinguer, ils se trouvent sur la plate-forme juste sous celle des perchoirs.
Le poulailler est une véritable Cour des Miracles.
Huit poules et quatre désormais grands canards Coureurs Indiens s’y reposent la nuit, en toute sécurité et en bonne entente.
Et c’est… irrésistible.

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Susan Williams-Ellis tient bon!

Il a été le premier en fleurs, cette année et, depuis, Susan Williams-Ellis n’a pas cessé de m’offrir une profusion de roses.
Celui que je surnomme « mon bel ébourriffé » avait, semble-t-il, appris à se coiffer, cette année.
Ses roses étaient pleines, parfaites.


Et là… il continue à fleurir, en retombant sans ses délicieux travers, donnant naissance à des roses ni rondes ni parfaites mais, comme l’indique son surnom, à l’aspect totalement anarchique.
Il m’amuse, me séduit et achève de me capturer grâce à son parfum…
Je ne peux décidément plus me passer de ce fidèle rosier anglais, création de David Austin, qui, je le sais sera l’un des derniers à s’endormir pour l’hiver dans quelques semaines.

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Mme de Maintenon hier et aujourd’hui

Quel plaisir de voir refleurir Mme de Maintenon ce rosier allemand de Kordès qui signe ici l’une de ses plus belles réussites (parmi beaucoup d’autres…) et que j’aime énormément.

Beauté de la fleur, parfum, bonne santé de la plante, tout y est…
Même si… la floraison aoûtienne est incomparable avec celles qui nous ont été offertes de mai à fin juillet… comme le prouvent la photo ci-dessous.

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Le charme palmé

Je suis totalement incapable de résister à nos canards lorsqu’ils me regardent de cette manière, en penchant légèrement la tête…
Ces boules de charme palmées ont beaux être peureuses, elles sont irrésistibles.
Celle-ci s’appelle Lilas.
Enfin… pour le moment.
Car comme nous ne savons toujours pas quels sont les mâles et les femelles parmi nos Coureurs Indiens, il est possible qu’ils soient débaptisés et renommés en cours de route!

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La vie en vert

Les phénomènes de mode se glissent décidément dans tout et n’importe quoi…
Y compris en jardinerie.
J’ai appris que la  »tendance » pour les mois à venir, si vous avez envie d’acquérir une plante verte pour votre

intérieur, va vers les « mini-plantes jungle », et les mini-plantes en nuances crème, jaune ou rouge.
En règle générale, les petites plantes sont à la mode.
Voilà, voilà.
Cela dit, elles finiront par grandir, si tout va bien pour elles, et, en attendant, elle ressemblent furieusement à toutes les plantes qui nous sont proposées à la vente depuis longtemps.
Le mot « tendance », qui ne veut pas dire grand-chose selon moi, est donc un argument de vente qui ressemble à un gros fourre-tout dans lequel on retrouve tout et n’importe quoi…

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Scepter d’Isle et les oiseaux

Les oiseaux sont chez eux dans le jardin…
J’essaie donc de ne pas me formaliser devant ls « bêtises » qu’ils y font parfois.
Elles portent le plus souvent sur deux points.
Par exemple, ils adorent chercher les insectes au pied des rosiers, et en profitent pour semer la pagaille dans l’allée dallée.
Leur deuxième habitude est plus dévastatrice: ils se perchent sur mes roses sans présumer de leur poids… et cassent quelques tiges fleuries au passage.
Le pourcentage de mes roses sacrifiées ainsi est minime par rapport à la floraison globale… pas de quoi leur intenter un procès!
Mais il est vrai que quand , comme c’est le cas en ce moment, les fleurs se raréfient, j’ai mal au coeur lorsque je trouve une tige brisée… comme ça a été le cas pour la dernière rose de Scepter d’Isle...
Ce sont les aléas de la cohabitation.

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Yves Piaget, un rosier surprenant…

Je n’ai pas encore présenté le rosier Yves Piaget car il n’a pas encore vraiment eu le temps de m’offrir une belle floraison.
Mais, alors que le jardin souffre, la pluie a fait son apparition dans la nuit de vendredi à samedi.
Une pluie suffisante pour redonner un peu de tonus à certaines de mes plantes.
Au cours des derniers jours, une rose commençait à s’épanouir sur ce rosier encore petit.
La pluie lui a donné de la force, et, samedi matin, une rose magnifique m’attendait… au sol.
La fleur trempée de pluie était devenue trop lourde pour la tige fragile.
Je l’ai coupée et l’ai placée dans un vase, dans une pièce fraîche de la maison.
Au bout de quelques heures, elle a commencé à dégager un parfum puissant…
J’ai donc enfin pu profiter pour de bon de cette fleur superbe, aussi grosse qu’une pivoine et très parfumée.
L’été me réserve encore de belles surprises!

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