
Lorsque j’étais enfant, le chrysanthème était considéré comme la fleur des cimetières.
Elle était liée à la tristesse, le deuil, la mort.
Je la fuyais comme la peste.
Jusqu’au jour où j’ai réalisé qu’au Japon, il symbolise le soleil et la lumière, l’immortalité.
Devenue symbole national cette fleur a droit chaque année au « Festival du bonheur », au cours duquel le chrysanthème est à l’honneur.

J’ai donc timidement demandé à mon Capitaine d’en mettre quelques pots autour de la maison en cette saison si triste côté jardin.
Et, finalement, d’année en année, j’apprends à apprécier ces fleurs mal aimées qui nous prennent par la main pour aborder l’hiver en leur compagnie.
Ecriplume
OUi, c’est tout un apprentissage ! Moi, j’en suis encore aux petits pompons. Les grandes fleurs me rebutent encore par la raideur des pétales…
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Nous avons décidément les mêmes goûts! Je reste fidèle aux pompons, moi aussi, avec quelques incursions vers d’autres espèces, toujours petites et rondes…
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