Pleine floraison…

Cette période de l’année est l’une des plus chargée pour moi, sur tous les plans, raison pour laquelle je poste un peu plus rarement des sujets sur ce blog.
Mais la floraison rosiers qui, jusqu’ici, n’avaient pas encore donné de fleurs, me permet de dire que, dès que j’aurai un peu allégé mon agenda, je pourrai m’atteler à la présentation de ces merveilles, des nouvelles variétés qui ont fait leur apparition dans la roseraie… et à l’élaboration de mon deuxième ouvrage sur les roses.
En attendant, dès que j’en ai le loisir, je file les retrouver, et m’en occuper… ce qui est compliqué cette année aves ces fortes pluies d’orage qui interviennent à une fréquence rapprochée.

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Le renouveau des roses

La semaine dernière, en fin de journée, un violent orage de grêle s’est abattu sur notre village, provoquant quelques dégâts parmi lesquels des arbres tombés en travers de la route.
Pour notre part, nous avons eu droit à une inondation dans la maison, mais en aucun cas aussi grave que ce que subissent les habitants de certaines régions beaucoup plus affectées.

Juste avant l’orage, j’avais passé un long moment parmi mes roses.
L’un de ces moments magiques que connaissent tous les amoureux de ces fleurs qui nous transportent dans un univers de couleurs, de formes voluptueuses et de parfums…
Lorsque la pluie a commencé et qu’elle s’est transformée en grêle, j’ai compris que je risquais de vivre un mauvais moment lorsque je retournerais dans la roseraie.
En priorité, cependant, je me suis rendue là où les dégâts ont été les plus sérieux: sur la route à quelques mètres de l’entrée de notre jardin, et devant la maison où nous avons eu la tristesse de constater que l’aubépine d’Adèle était au sol.


Le lendemain matin, je me suis dirigée vers la roseraie, la boule au ventre.
J’avais très peur de ce que j’allais découvrir.
Les roses commencent à peine leur floraison retardée par le gel, et je craignais de retrouver mes rosiers déchiquetés.
Mais non… à part quelques fleurs arrachées et quelques rares branches brisées, ils avaient résisté.
Depuis, le soleil est revenu et le jardin revit.
Avant de m’attarder à parler des nouveaux arrivés, je voulais rendre hommage à quelques-unes de ces merveilles qui ont retrouvé leur exubérance, leur tonus et leur beauté…

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L’atout charme…

Une vieille échelle nettoyée, raccourcie et repeinte… Quelques fleurs multicolores… et le mur de mon bureau est rhabillé, ajoutant une touche d’azur dans le jardin!

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La fleur mère…

Chaque année, je guette sa floraison et je cours la photographier sans attendre, sachant qu’elle est très éphémère…
Elle est à la base de tout, sans elle il n’y aurait pas de roses.
Elle… la fleur de l’églantier, le rosier sauvage, père de tous les autres rosiers.
Je voue une reconnaissance grandissante à cette petite fleur fragile et discrète. 
En ce moment j’ai énormément de travail, mais j’attends une accalmie pour m’atteler à l’étude plus approfondie de cette fleur et au chemin qu’ont emprunté les premiers rosiéristes pour partir de cette merveille naturelle aux pétales en forme de coeur et arriver à créer la première rose…

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Passage de relais entre les pivoines et les roses

Désormais, à peu près tous les parterres de pivoines sont en fleurs ou sur le point de l’être.
Au dernier recensement des plantes du jardin, : j’en avais compté neuf.

Rouges, blanches et dans deux nuances de roses: nos pivoines rivalisent de beauté et d’exubérance…
Et je suis frappée de voir comme certaines d’entre elles, comme celle ci-contre, ressemblent à quelques-unes de mes roses.
Roses dont les boutons grossissent eux aussi, et commencent doucement à s’ouvrir…

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