Camelia en boutons…

Si cet hiver très doux n’est pas rassurant, il en est au moins un qui semble ravi de l’aubaine: le plus solide de mes camélias du Japon.
En ce début de mois de janvier, il arbore des dizaines et des dizaines de boutons dont le premier a déjà fleuri.
Comme pour les crêpes, la première est rarement la plus belle.
Mais cette fleur est prometteuse…
À moins qu’une vague de gel dévastatrice ne vienne briser le cycle de floraison, cet arbuste auquel je suis très attachée devrait bientôt être magnifique… 

Douceur d’automne…

Entre deux articles, j’ai passé quelques minutes au jardin pour  prendre des photos.
Tout est aux couleurs de l’automne, mais toujours avec une présence anormalement dense de roses…
Je ne sais pas si toutes vont pouvoir éclore: il faudrait pour cela encore quelques rayons de soleil…
Et dès que le froid sera revenu, j’apporterai les soins nécessaires aux rosiers pour  passer l’hiver.
En attendant… je savoure!

La résurrection de la nature

La chaleur caniculaire et la sécheresse ont été terribles pour les jardins, le nôtre y compris.
En faisant un premier point des dégâts les plus apparents, il semble que j’ai perdu un rosier, et que les hellébores  ne renaîtront pas.
Mais après quelques pluies revigorantes, nous avons eu la surprise de découvrir que de très nombreux rosiers sont couverts de boutons…
Ils n’ont pas dit leur dernier mot, eux dont la floraison a été brutalement interrompue en plein coeur de l’été.
Les feuillages sont très abimés, mais ils sont prêts pour de nouvelles surprises…
En attendant, j’ai pris quelques photos du visage du jardin à quelques jours du début de l’automne.
Et j’adore le charme qu’il dégage… relevé par la présence pétillante de  nos cinq petites poulettes.
Tous les jardiniers, amateurs ou non, doivent avoir ressenti la même détresse devant les dégâts provoqués par la sécheresse.
Mais le découragement que nous avons pu ressentir fait place à l’admiration devant la force de la nature…

Un sauvetage

La journée de mardi a marqué le pic de la canicule, dans notre région.
Le thermomètre affichait un affolant 44,4 degrés à l’ombre, et la nuit qui a suivi s’est inscrite dans la ligne caniculaire.
J’avais un but en éteignant la lumière ce soir-là: filer au jardin tôt le lendemain matin.
Les prévisions météo n’annonçaient aucune véritable pluie au cours des dix prochains jours, il fallait donc impérativement que je donne de l’eau à tous mes rosiers pour qu’ils puissent tenir jusqu’au retour des averses.
Comme il faut composer avec les restrictions d’eau, j’utilise l’eau de pluie recueillie auparavant.
Le lendemain matin, avant qu’il ne fasse trop chaud, j’étais dehors.
Regarder la roseraie en ce moment est un crève-cœur…
Les feuillages de beaucoup d’entre eux, mais aussi d’une multitude d’autres végétaux, sont brûlés par le soleil.
Mercredi matin, donc, j’ai commencé la tournée des arrosoirs, sous une chaleur déjà bien présente.

Teasing Georgia

Cette fois, je n’arrosais plus ponctuellement les rosiers les plus fragiles, comme je le fais en ce moment: tous ont eu droit à un arrosoir d’eau de pluie tirée de la cuve de récupération.
Mon Capitaine est venu m’aider et, à deux, nous avons pu abreuver toute la roseraie en moins d’une heure.
Une deuxième tâche m’attendait , que j’ai commencée en fin de journée sous une fine et inespérée pluie d’orage: m’occuper de chaque rosier pour retirer le bois mort et les feuilles jaunies. 
Le tout sous l’oeil de nos petites poules qui, elles aussi, requièrent des soins particuliers en cette période estivale…

Dans la soirée, alors que personne ne s’y attendait, le ciel s’est libéré, nous offrant de véritables pluies salvatrices qui ont duré une partie de la nuit.
Le jardin a enfin été abreuvé naturellement…
Le lendemain, des dizaines de boutons de roses se sont ouverts…
Mes vaillants protégés revenaient à la vie.

Harlow carr, si résistant…

La grande majorité des végétaux souffre de la sécheresse…
La roseraie ne fait pas exception.
En règle générale, les rosiers qui s’y trouvent supportent bien la chaleur et le manque de pluie sans que j’aie à les arroser, mais, cette fois, l’épisode de canicule que nous traversons occasionne des dégâts.
Beaucoup d’entre eux présentent des branches sèches, les feuillages jaunissent, et, bien sûr, la quasi-totalité des remontants ne fleurit pas ou très peu.
Il faut donc intervenir, en tenant compte des restrictions d’eau.
Pour ce faire, je puise l’eau nécessaire dans les cuves d’eau de pluie que mon Capitaine a installée, et je n’arrose que ponctuellement et à tour de rôle, ceux qui ont manifestement besoin de cet appoint.
Un seul jusqu’ici, n’a pu être sauvé.
Ce dimanche matin, alors que je terminais mes soins avant que le soleil ne s’installe, mon regard a été attiré par une série de taches de couleur rose, au bout de l’un des parterres.
Je suis allée voir de plus près, et j’ai découvert que l’un des rosiers que m’a offerts mon fils continuait à fleurir joyeusement, comme s’il se moquait de cette météo censée le fragiliser.

Ecriplume

Si beau…

Je suis très occupée, en ce moment, mais dès que la chaleur et mon emploi du temps me le permettent, je m’occupe de mes roses…
Elles me rendent au centuple le temps et les soins que je leur offre…
En voici quelques-unes…

forêt de roses…

Je rêvais d’une roseraie exubérante, joyeusement décoiffée, entremêlant les parfums, les variétés, les couleurs…
Je souhaitais que l’on ne se doute pas, en la voyant, que chaque place a été réfléchie, pensée… mais que l’on ait le sentiment que chaque rosier avait choisi son emplacement, se posant à sa guise pour former une forêt de roses dans un écrin de verdure.
Je sais que, les puristes amoureux des parterres bien alignés peuvent rugir en découvrant ces images… et cela me fait sourire sous cape.
Mais dans cette partie de la roseraie, où les rosiers installés le sont depuis plus longtemps que les autres, le décor ressemble de plus en plus à mon rêve…

Quand trois rosiers s’unissent

Je voulais que l’angle de l’une de nos allées soit dédiée uniquement aux rosiers anglais de David Austin, de couleur rose tendre.
Cette année, pour la première fois, le résultat ressemble à ce que j’espérais…
Comme il en a pris l’habitude, le rosier Olivia Rose Austin a été l’un des premiers à fleurir.
Generous Gardener, lui a emboîté le pas un peu miraculeusement sachant qu’il n’en est qu’à sa deuxième année dans le jardin.
Puis Queen of Sweden s’est joint à eux, me réservant une surprise un peu étonnante: il a ouvert des fleurs teintées de rose orangé, lui qui est réputé pour sa teinte rose dragé.
Ces merveilles embaument… et seront bientôt entourées des boules rose vif du rosier allemand Pomponella qui vont bientôt éclore, elles aussi.
En attendant, Susan William Ellis, ce rosier blanc atypique délicieusement parfumé que j’aime tant, clôt le « Triumvirat du coin des rosiers roses ».


le joli temps des pivoines..

Dans le Jardin d’Ecriplume, les pivoines ont une place de choix.
Je dirais même des places de choix, car il y en a un peu partout, plantées pour certaines il y a largement plus de vingt ans, par la grand-mère de mon mari, par nous-mêmes par la suite, ou essaimées au gré du vent…
Je rêvais d’en cultiver un jour, si je devais avoir la chance d’avoir un jardin.
Un rêve exaucé…
Nous en avons de différentes nuances de rouge et de rose: rouge cerise, pourpre, magenta, rose saumoné, rose nacré…
Elles arrivent chaque année avec les premières roses; et les accompagnent durant tout le mois de mai.
La pivoine est aimée par beaucoup d’entre nous.
Je vais donc vous laisser en tête à tête avec quelques-unes d’entre elles…