Harlow carr, si résistant…

La grande majorité des végétaux souffre de la sécheresse…
La roseraie ne fait pas exception.
En règle générale, les rosiers qui s’y trouvent supportent bien la chaleur et le manque de pluie sans que j’aie à les arroser, mais, cette fois, l’épisode de canicule que nous traversons occasionne des dégâts.
Beaucoup d’entre eux présentent des branches sèches, les feuillages jaunissent, et, bien sûr, la quasi-totalité des remontants ne fleurit pas ou très peu.
Il faut donc intervenir, en tenant compte des restrictions d’eau.
Pour ce faire, je puise l’eau nécessaire dans les cuves d’eau de pluie que mon Capitaine a installée, et je n’arrose que ponctuellement et à tour de rôle, ceux qui ont manifestement besoin de cet appoint.
Un seul jusqu’ici, n’a pu être sauvé.
Ce dimanche matin, alors que je terminais mes soins avant que le soleil ne s’installe, mon regard a été attiré par une série de taches de couleur rose, au bout de l’un des parterres.
Je suis allée voir de plus près, et j’ai découvert que l’un des rosiers que m’a offerts mon fils continuait à fleurir joyeusement, comme s’il se moquait de cette météo censée le fragiliser.

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Deux nouveaux venus dans la roseraie…

Princess Alexandra of Kent (photo site David Austin)

J’ai la chance d’être née au printemps…
Anticipant un nouveau regain de mesures qui nous empêcheraient de nous voir pour mon anniversaire, mon fils, qui habite en Suisse, a profité de sa dernière visite pour m’offrir mon cadeau avec quelques jours d’avance.
C’est ainsi que j’ai reçu deux rosiers anglais qui vont être plantés dans les jours à venir.

Le premier, signé David Austin, est Princess Alexandra of Kent et devrait faire mon bonheur puisqu’il est annoncé comme résistant aux maladies, doté d’une couleur en camaïeu de roses et d’un parfum puissant.

Le second devrait être un petit coup de foudre lui aussi… Egalement créé par David Austin, il s’appelle Harlow Carr, arbore un parfum de rose ancienne et de jolies rosettes en quartiers tout en étant bien robuste.

Il est un peu tôt pour présenter ces deux rosiers dans les règles de l’art: je vais leur donner le temps de s’épanouir pour pouvoir les observer. Mais je suis à peu près sûre qu’ils seront détaillés non seulement sur ce site, mais également dans l’un des prochains volumes du livre Roses de Charme du Jardin d’Ecriplume !

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Harlow Carr (photo site David Austin)

Susan sous le froid…

Comment ne pas l’aimer…
Il a été l’un des deux premiers rosiers à fleurir ce printemps dans notre jardin, et Susan Williams Ellis est l’un des derniers à m’offrir encore des roses alors que le gel a envahi nos nuits.
Recevoir ce cadeau très parfumé tandis que la saison se prête plutôt à la morosité m’attendrit…
Mon histoire avec ce rosier est mouvementée et j’ai appris à l’aimer au fil du temps.
Il faut dire qu’il a tout fait pour cela et qu’il continue!

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Un nouveau venu: Wollerton Old Hall

Cet automne, je n’ai acheté qu’un nouveau rosier destiné à rejoindre la roseraie.
Il n’était pas envisageable de débuter des travaux trop importants pour rajouter un petit parterre pour le moment: mon mari, qui se charge de cette partie très lourde du travail, a un emploi trop chargé pour s’y atteler, du moins en ce moment.

Je me suis donc cantonnée à l’achat d’un unique rosier, donc, qui, arrivé en racines nues de chez Promesse de Fleurs, a pris la place de l’un des camélias rose qui n’a pas survécu.
Cette nouvelle perle provient des serres de David Austin, et s’appelle Wollerton Old Hall.

Je le présenterai un peu plus tard, mais je sais déjà qu’il devrait être une petite merveille…

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Ils s’accrochent !

Depuis que la pluie est revenue, certains de mes rosiers abordent ce mois d’octobre en m’offrant encore quelques fleurs.
Tranquility en fait partie, me rappelant au passage que les rosiers de David Austin, parmi leurs très nombreuses qualité, sont capables de fleurir très tard dans la saison…

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Susan Williams-Ellis tient bon!

Il a été le premier en fleurs, cette année et, depuis, Susan Williams-Ellis n’a pas cessé de m’offrir une profusion de roses.
Celui que je surnomme « mon bel ébourriffé » avait, semble-t-il, appris à se coiffer, cette année.
Ses roses étaient pleines, parfaites.


Et là… il continue à fleurir, en retombant sans ses délicieux travers, donnant naissance à des roses ni rondes ni parfaites mais, comme l’indique son surnom, à l’aspect totalement anarchique.
Il m’amuse, me séduit et achève de me capturer grâce à son parfum…
Je ne peux décidément plus me passer de ce fidèle rosier anglais, création de David Austin, qui, je le sais sera l’un des derniers à s’endormir pour l’hiver dans quelques semaines.

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Scepter d’Isle et les oiseaux

Les oiseaux sont chez eux dans le jardin…
J’essaie donc de ne pas me formaliser devant ls « bêtises » qu’ils y font parfois.
Elles portent le plus souvent sur deux points.
Par exemple, ils adorent chercher les insectes au pied des rosiers, et en profitent pour semer la pagaille dans l’allée dallée.
Leur deuxième habitude est plus dévastatrice: ils se perchent sur mes roses sans présumer de leur poids… et cassent quelques tiges fleuries au passage.
Le pourcentage de mes roses sacrifiées ainsi est minime par rapport à la floraison globale… pas de quoi leur intenter un procès!
Mais il est vrai que quand , comme c’est le cas en ce moment, les fleurs se raréfient, j’ai mal au coeur lorsque je trouve une tige brisée… comme ça a été le cas pour la dernière rose de Scepter d’Isle...
Ce sont les aléas de la cohabitation.

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Lady Gardener

A chacune de ses floraison, je fonds devant Lady Gardener dont la beauté et les couleurs délicates illuminent la roseraie dès qu’elles apparaissent.
Cette création de David Austin est un joyau qui me fait le cadeau de réapparaître en ce moment pour une nouvelle floraison.
Peu de fleurs, mais… la perfection incarnée.

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Les survivantes

La détermination de certains de mes rosiers à continuer à fleurir alors qu’il souffrent manifestement de la chaleur me touche beaucoup.
J’ai donc choisi de rendre hommage à ces hôtes valeureux de notre jardin.
Précision utile : en ces temps de grande sécheresse, nous ne les arrosons que très peu.
Pour ce faire, nous utilisons l’eau usagée provenant de la « piscine » de nos canards, qui est changée tous les deux jours.
Comme cette eau ne suffit pas à arroser tous les rosiers, nous effectuons un tournus… en attendant que la pluie prenne enfin le relais.

J’ai déjà parlé de Golden Célébration il y a peu de temps.
La photo ci-dessus le montre tel qu’il est aujourd’hui, avec cette ultime grappe de roses jaune orangé.
Et toujours… ce parfum enivrant…

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