Drame au poulailler

Aujourd’hui, je suis triste…
Hier en fin de journée, mon mari est venu me voir et m’a dit : « Il s’est passé un drame dans le poulailler… »
J’ai tout de suite compris que quelque chose d’irrémédiable avait eu lieu.
J’ai demandé: « Laquelle…? »
Quand il a répondu « Neige… », j’ai eu la gorge nouée.
Il a essayé de me dissuader de me rendre au poulailler avant qu’il n’y soit retourné, mais il fallait que je sache.
Elle était là, déchiquetée, gisant à côté de ce petit pot de fleur où elle aimait faire la sieste.
Une bête quelconque est entrée dans l’enclos je ne sais comment, et l’a tuée.
Il y avait des plumes à plusieurs endroits prouvant qu’elle a essayé de défendre chèrement sa vie.
Mais cette bestiole a eu raison d’elle et l’a éventrée.

Neige…
La plus apprivoisée de nos poules, celle qui venait comme un petit chien lorsque je l’appelais.
Celle que je soignais depuis des jours en appliquant de l’argile vert sur sa patte.
Le traitement commençait à fonctionner: elle boitait moins… mais restait la plus fragile.
Neige, ma jolie petite poule hollandaise toute blanche, mon bel oiseau au caractère si particulier.

J’ai le coeur gros.
Jamais jusqu’ici nous n’avions eu la visite d’indésirables.
Je suis allée plusieurs fois voir nos animaux durant la journée.
C’est entre deux de mes visites que le drame est arrivé.

Il règne une ambiance lourde dans l’enclos.
Les canards ne « klaxonnent » plus, les poules se taisent.
Tout est étrangement silencieux.

Et nous, nous sommes malheureux d’avoir perdu l’une de nos protégées…
La nature est sans pitié…

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Mes attendrissants protégés…

Quand l’un de nos canards a suivi les poules pour aller dormir très en hauteur dans le poulailler, j’ai pensé que c’était une tentative qui resterait isolée.

Mais non… les jours suivants, chaque soir, il a recommencé son manège à la stupéfaction de mes poulettes qui ont l’air de trouver un peu curieux que ce grand poussin veuille dormir avec elles.

Pour l’instant, il ne cherche pas à se percher sur les barres, ce qui serait voué à l’échec.

Mais vu le regard qu’il jette à Bulle, l’une de ses mamans adoptives qui, elle, aime passer la nuit tout en haut et pondre ses oeufs dans un « sac à foin », il semble déjà échafauder un plan lui permettant de la rejoindre!

Et pendant ce temps-là, me direz-vous, où dorment ses frères et soeurs?
Regardez mieux…
Même s’il fait sombre dans le poulailler et qu’il est difficile de les distinguer, ils se trouvent sur la plate-forme juste sous celle des perchoirs.
Le poulailler est une véritable Cour des Miracles.
Huit poules et quatre désormais grands canards Coureurs Indiens s’y reposent la nuit, en toute sécurité et en bonne entente.
Et c’est… irrésistible.

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Le charme palmé

Je suis totalement incapable de résister à nos canards lorsqu’ils me regardent de cette manière, en penchant légèrement la tête…
Ces boules de charme palmées ont beaux être peureuses, elles sont irrésistibles.
Celle-ci s’appelle Lilas.
Enfin… pour le moment.
Car comme nous ne savons toujours pas quels sont les mâles et les femelles parmi nos Coureurs Indiens, il est possible qu’ils soient débaptisés et renommés en cours de route!

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Bleu canard

Je sais que je ne suis pas la seule dans ce cas…
En général, les amoureux des jardins sont également attirés par les couleurs.
Cette passion des couleurs qui nous pousse à les harmoniser dans les parterres m’habite depuis longtemps.
Et l’une d’elles m’intriguait particulièrement: le bleu canard.
Par rapport à ce que j’avais entrevu dans la nature chez les colverts, je trouvais que le bleu du même nom présenté dans les nuanciers ne correspondait pas à la réalité.
Ce sont nos canards coureurs indiens qui m’ont apporté la réponse à mes questions…

Depuis quelques jours, tous les quatre arborent une plume bleue de chaque côté de leur corps.
Un bleu dont les nuances varient en fonction de la lumière.
Voilà, présenté par mes deux mannequins vedettes Lily et Lilas (qui pourraient bien être débaptisées si je m’aperçois que ce sont des mâles et non des femelles), le fameux bleu canard…

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Avis aux amateurs!

Si vous caressez le projet d’avoir chez vous des Coureurs Indiens, ne vous laissez pas influencer par ce que disent certains commentaires sur Internet.
Contrairement à ce que certains affirment, ils ont bel et bien besoin d’eau pour être heureux.
Preuve en est leur réaction dès que nous les avons testés en mettant à leur disposition un plateau rempli d’eau, assez large et long pour qu’ils puissent s’y tenir.
Ils en ont aussitôt pris possession, nous faisant comprendre au passage qu’ils ne seraient pas contre un point d’eau.
Nous allons donc réfléchir pour leur en trouver un adapté à leurs besoins.
Canards ils sont, canards ils restent!

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Déjeuner sur l’herbe

Regarder vivre les animaux est un privilège…
Ce 14 juillet, nos quatre canetons devenus grands et leurs mères adoptives se sont offert un long moment de paix à l’ombre du noyer.
Une version insolite du Déjeuner sur l’herbe que Manet n’aurait sans doute pas reniée…

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Le hanneton des roses

Ma relation avec les insectes est très complexes.
Je connais leur utilité et je ne leur veux donc pas de mal… pourvu qu’ils restent dans le jardin.
Ceux qui entrent dans la maison sont priés de ressortir illico.
Quant aux araignées, n’en parlons pas: elles sont capables de me donner la motivation pour battre tous les records olympiques de vitesse lorsque j’en vois une.
Bref, je ne fréquente pas les insectes… contrairement à mon fils qui les observent et les étudient depuis sa plus tendre enfance.
C’est pour lui prouver que j’étais capable de faire de gros efforts pour lui que j’ai pris la photo ci-dessous pour la lui envoyer.
C’est sa couleur vert métallisé qui a attiré mon attention.
Il a aussitôt identifié une cétoine dorée, aussi appelée hanneton des roses.

Martine Péters

Les rejetons grandissent…

Nos quatre canetons Coureurs Indiens grandissent…
Toujours sous l’oeil vigilant de leurs deux mères poules, ils sont curieux, gourmands voire voraces, vifs et attendrissants.
Ils se sont désormais parfaitement habitués au mode de vie du poulailler, acceptés par chacune des occupantes, qui ne semblent pas se formaliser de l’aspect original de ces curieux poussins!

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