Plantations aléatoires!

Paul’s Himalayan Musk (Photo site André Eve)
Joséphine de Beauharnais (site Guillot)

Les deux rosiers commandés pour être plantés cet automne sont arrivés comme prévu en ce mois de novembre.
J’avais choisi avec soin ces deux nouveaux venus, très différents l’un de l’autre.
Il s’agit de Paul’s Himalayan Musk et de Joséphine de Beauharnais.
Le premier est un sublime rosier liane légèrement rosé au passé inconnu, mais qui dont la nouvelle vie a débuté en 1916 grâce au célèbre obtenteur anglais William Paul, séduit par sa vigueur et son parfum. Le second, créé en 1865 par Guillot a été dédié à l’épouse de Napoléon à laquelle je voue une certaine tendresse.
Saison oblige, je les ai commandés en racines nues.

Au moment de les planter, mon mari a commis une erreur en intervertissant les emplacements prévus.
Je suis donc allée avec lui constater le problème et, dans un premier temps, j’ai pensé qu’il serait possible de les laisser là où ils sont et, simplement, de prévoir un tuteur parapluie pour le rosier liane.
Sauf que, entretemps, prise d’un doute, je me suis documentée… et j’ai vite compris qu’un simple tuteur ne suffirait pas à ce magnifique rosier qui est fort capable de devenir géant.
Je crois avoir trouvé la solution en lui offrant une pergola sur laquelle il pourrait venir s’accrocher.
Sauf que là… il va falloir que j’en parle à mon Maître d’Oeuvre unique et préféré!

Ecriplume

Et la première est…

Une bonne trentaine de mes rosiers est actuellement en boutons prêts à éclore.
Je guette donc depuis plusieurs jours quel sera le premier à fleurir.
A ma grande surprise, cette première rose de l’année est en train de s’ouvrir là où je ne l’attendais pas.
Alors que les boutons apparaissent bien clairement sur chaque rosier, le seul qui est sur le point de libérer sa fleur pousse… au pied de sa plante, au ras du sol!
Il s’agit d’une Olivia Rose Austin qui n’est absolument pas coutumière de ce fait.
Il lui faudra encore un peu de temps pour s’ouvrir complètement, mais je pense pouvoir dire qu’elle sera la première rose de l’année dans la roseraie!

Pour mémoire, je mets ci-contre une photo d’Olivia Rose Austin datant de l’an dernier…

A moins que, lors d’un improbable sprint final, elle soit coiffée au poteau par une concurrente de dernière minute…

Ecriplume

La robe pourpre de Brother Cadfaël

Brother Cadfael, photo David Austin

J’ai toujours une petite liste de noms rosiers que j’aimerais voir rejoindre la roseraie.
Parmi ces noms, il y avait celui de Brother Cadfael, de David Austin.
Comme tous les nouveaux arrivés plantés ces derniers mois mais pas encore fleuris, je le présenterai en détails dans le Répertoire des rosiers du Jardin.

Mais je voulais saluer comme il se doit l’entrée de ce rosier offert par Promesse de Fleurs.
Je sais qu’il s’agit de l’un des plus parfumés de David Austin, et qu’il donne de grosses fleurs magnifiques.
Avant même qu’il ne présente le moindre bouton, je suis tombée sous le charme de ce premier feuillage printanier qu’il déploie depuis son arrivée.
Des feuilles rouges presque aussi belles que des fleurs…

Ecriplume

Bienvenue à… Papi Delbard!

J’en ai rêvé… il est arrivé vendredi!
Le rosier tige Papi Delbard est désormais planté dans la roseraie d’Ecriplume.
Dire que cette merveille était attendue est peut dire…
Il est arrivé en racines nues, comme le rosier pleureur Dorothy Perkins avant lui.
Il ne reste plus qu’à être patients…

Ecriplume

La Belle Rouet est arrivée!

Et voilà…
Le rosier La Belle Rouet dont je parlais il y a peu est arrivé et est désormais planté dans la roseraie.
Commandé en pot, il est pour le moment haut d’une vingtaine de centimètres, mais couvert de feuilles en début de croissance.
Un état parfait pour ce joli rosier envoyé par la maison Kordes, nouvelle perle dans le jardin…

Ecriplume

Le mystérieux rosier de la maison voisine…

Il y a deux ans, l’oncle de mari nous a montré un rosier grimpant qu’il avait planté au pied d’un arbre, et qui, depuis, fleurissait généreusement chaque année.
Mon mari en a fait des boutures et il a commencé à fleurir l’année suivante avant même d’être planté à sa place définitive.
Cette fois, plusieurs boutures ont été plantées autour d’un vieux cerisier en fin de vie, et nous espérons qu’il prendra ses marques…
Je cherche désespérément à connaître le nom de ce courageux rosier qui est blanc et rose très pâle sur nos boutures, mais rose plus affirmé dans sa version adulte.

Sans beaucoup de succès jusqu’ici: je suis arrivée sur plusieurs possibilités sans savoir laquelle est la bonne notamment entre une fleur d’églantier, rosa Banksiae ou Rosa Vosagiaca.
Si jamais vous le connaissez… n’hésitez pas à me faire partager vos connaissances!

Ecriplume

Et deux nouveaux rosiers de plus!

Papi Delbard

Mon mari plante et continue à préparer les plates-bandes.
Le tout en m’annonçant une bonne nouvelle au passage: j’ai pu commander deux rosiers supplémentaires.


Le premier m’a réservé une surprise.
J’avais appris il y a quelques semaines que le rosier pleureur Papi Delbard n’était plus en stock et ne reviendrait qu’à partir d’octobre.
Mais j’ai pu commander sa version rosier tige en racines nues, qui va arriver sous peu…
Un autre rêve de rosier qui se réalisera bientôt!
En attendant d’assister à sa première floraison, j’admire ses fleurs roses magnifiques sur photos provenant du site Georges Delbard.

Il s’agit du rosier Herzogin Christiana vendue en France sous le nom de « La Belle Rouet », totalement dans la ligne des rosiers que j’affectionne tout particulièrement: rose pastel, très parfumé, romantique à souhait.

La Belle Rouhet

Tous deux seront plus longuement présentés dans l’année dans la catégorie « Répertoire des roses du jardin ».
Et il y a beaucoup à en dire…

Ecriplume


L’arrivée mouvementée de Glamis Castle

Glamis Castle

Lorsque je commande un rosier David Austin, je m’arrange généralement pour me le procurer directement auprès de la maison mère.
Je préfère toujours, lorsque c’est possible, m’adresser à la source.
Je n’ai jamais eu le moindre problème avec les rosiers achetés directement au Royaume-Uni… alors que j’en ai perdu un estampillé David Austin, mais acheté en jardinerie en France.
Lorsque j’ai souhaité me procurer un exemplaire du très beau Glamis Castle, j’ai donc été sur le site David Austin.
Mais, manque de chance… il était retiré de la vente.
Ca a été un regret pour moi , mais je ne me suis pas découragée.
J’ai fait d’autres recherches et j’en ai trouvé un exemplaire chez Promesse de Fleurs.
Quelques jours plus tard, le colis arrivait…
J’avais pris la précaution de choisir un rosier en pot de 4 litres, pour qu’il s’acclimate sans trop de difficultés.
Lorsque j’ai ouvert le paquet, j’ai eu un choc.
Ce petit rosier était dans un triste état.
Une bonne partie de ses branches étaient sèches, transformées en bois mort.
Je lui ai fait un brin de toilette avant de le confier aux bons soins de mon Capitaine qui l’a planté sans lésiner sur le terreau et l’engrais naturel.
Je vais suivre sa croissance avec attention…
Ce joli rosier dont les fleurs ont une forme et une couleur si délicates fait partie de ceux que je rêve de voir éclore dans le jardin.
J’espère que, dans quelques mois, je pourrai lui consacrer une page dans la rubrique « Répertoire des rosiers du jardin », page illustrée par des photos que j’aurai prises moi-même lors de sa première floraison!
Mais avant… il va falloir qu’il se remette de ses émotions!

Ecriplume