La détermination de certains de mes rosiers à continuer à fleurir alors qu’il souffrent manifestement de la chaleur me touche beaucoup. J’ai donc choisi de rendre hommage à ces hôtes valeureux de notre jardin. Précision utile : en ces temps de grande sécheresse, nous ne les arrosons que très peu. Pour ce faire, nous utilisons l’eau usagée provenant de la « piscine » de nos canards, qui est changée tous les deux jours. Comme cette eau ne suffit pas à arroser tous les rosiers, nous effectuons un tournus… en attendant que la pluie prenne enfin le relais.
J’ai déjà parlé de Golden Célébration il y a peu de temps. La photo ci-dessus le montre tel qu’il est aujourd’hui, avec cette ultime grappe de roses jaune orangé. Et toujours… ce parfum enivrant…
En principe, notre rosier grimpant Ghislaine de Féligonde a terminé sa floraison depuis quelques semaine déjà, et n’est pas censé recommencer puisqu’il n’est pas remontant. Il en a décidé autrement et ne veut pas quitter la scène estivale avant de nous ravir une fois encore. Il nous offre donc quelques grappes de ses fleurs tricolores si particulières. Bien sûr, ce n’est pas comparable avec sa floraison de printemps, mais ce bonus est un cadeau!
Alors que le superbe rosier Gruaud-larose prépare une nouvelle floraison, l’une de ses fleurs a poussé au ras du sol. Je n’ai toujours pas pour habitude de couper mes roses, mais j’étais ici devant un cas particulier. Ces roses font partie des plus belles du jardin, et leur floraison est toujours un événement. Je l’ai donc cueillie et l’ai mise dans un petit vase. Elle est devenue énorme, magnifique, et abondamment parfumée, comme c’est le cas pour chacune des fleurs de ce rosier. Ca a été l’occasion pour moi d’observer qu’il fournit des fleurs coupées parfaites… C’est décidément le chef-d’oeuvre de Michel Adam…
Je l’appelle « mon rosier d’Or »… et c’est vrai que Golden Celebration est un soleil rayonnant dans ma petite roseraie. L’an dernier déjà, alors qu’il entamait sa vie parmi nous, il m’avait séduite par la beauté de se roses. Cette fois, il fait mieux encore… Non seulement ses fleurs sont d’une beauté époustouflante mais, en prime, il me les offre en grappes extrêmement parfumées. Une réussite qui attire irrésistiblement les yeux… et les nez!
Surprise ce matin en me rendant dans la roseraie… Queen Elisabeth, dont les fleurs sont traditionnellement roses, m’a offert ce véritable tableau vivant. Au coeur d’une grappe de fleurs, la rose centrale, en se flétrissant, est devenue très claire.
Entourée par les quatre autres fraîchement écloses, elle est la touche de chantilly sur une glace à la fraise! Queen Elisabeth n’a pratiquement pas de parfum…. alors que je ne me procure que des rosiers parfumés. Je le garde cependant parce qu’il m’a été offert par mon fils. Visiblement, il se met en quatre pour me convaincre que j’ai eu raison de l’accueillir…
Sa première floraison, au printemps a déjà été belle. Depuis, Leonardo da Vinci n’a pas arrêté de fleurir… Et les roses qu’il nous donne en ce moment se présentent en bouquets de cinq ou six fleurs. Pour sa première année dans le jardin, il se révèle être une perle… Très sain, ce rosier parfumé et romantique créé par le rosiériste Meilland me ravit!
J’aurais pu intituler ce texte: Un nouveau bijou dans la roseraie… Il est arrivé le 28 mai 2020, ce rosier créé par Delbard, qui m’a sidérée par la beauté de sa fleur. Henri Delbard est une pure merveille aux coloris orange cuivré et jaune, et au coeur en coupe pleine… Elle a attendu jusqu’au 20 juillet pour commencer à former des boutons auxquels je ne m’attendais pas vraiment. Ils ont fleuri sans accroc, parfaits d’emblée, libérant un parfum d’agrumes et de mangue à la fois puissant et frais. Un parfum tellement séduisant qu’il a valu au rosier une récompense à Madrid en 2015.
Il est tout jeune, encore petit, mais est déjà devenu l’un des rosiers les plus ravissants du jardin, très prometteur de ce qu’il sera demain. Je suis totalement sous le charme de ses couleurs, de l’opulence de la fleur et de la complexité du parfum…
Henri Delbard, son créateur qui a donné son nom à cette rose, dit d’elle: « La plus belle des roses qui vient compléter le bouquet de ma vie. » J’ai appris que la fleur est très durable en vase, et donc idéale pour créer des bouquets parfumés. Il faudrait pour cela que j’aie le courage d’en couper une… ce qui m’est toujours infiniment difficile…
Ecriplume
A savoir:
Type de Rosier: Rosier buisson, grandes fleurs
Obtenteur: Delbard
Année de commercialisation: 2018
Appellation: Henri Delbard ®’ ‘Delclaudibi’
Création: Delbard
Autre nom commun: Rosier Hybride de thé Henri Delbard, delclaudibi
Port: Rosier buissonnant
Famille: Rosier Bourbon
Couleur: Jaune, orange cuivré
Parfum: Parfum puissant
Floraison: Bien remontante
Fleur: 8 cm
Résistance aux maladies: Très résistant
Hauteur: 90 cm
Largeur: 60 cm
Feuillage: Caduc
Besoins:
Type de sol: Normal
Climat: Tous
Exposition: Soleil, mi-ombre
D’où vient son nom? Du nom de son créateur, Henri Delbard.
Je continue à observer le développement de mon rosier pleureur Dorothy Perkins qui, depuis ce printemps, ne cesse de m’étonner… Je n’aurais jamais imaginé, à son arrivée, qu’il se développerait comme il le fait en ce moment. Pour une première année dans le jardin, le résultat est stupéfiant. Il est très généreux au niveau de ses fleurs. Et même si le rosier est américain et non anglais, il apporte à cette partie de la roseraie un charme très british!
Il y a quelques jours, j’ai présenté mon rosier pleureur Dorothy Perkins en précisant que, au fil de leur évolutions, ses petites roses pouvaient se teinter de blanc. Je n’avais alors pas encore d’image pour en témoigner… C’est aujourd’hui chose faite: voici une photo de cette petite merveille pleine de charme…