Quand trois rosiers s’unissent

Je voulais que l’angle de l’une de nos allées soit dédiée uniquement aux rosiers anglais de David Austin, de couleur rose tendre.
Cette année, pour la première fois, le résultat ressemble à ce que j’espérais…
Comme il en a pris l’habitude, le rosier Olivia Rose Austin a été l’un des premiers à fleurir.
Generous Gardener, lui a emboîté le pas un peu miraculeusement sachant qu’il n’en est qu’à sa deuxième année dans le jardin.
Puis Queen of Sweden s’est joint à eux, me réservant une surprise un peu étonnante: il a ouvert des fleurs teintées de rose orangé, lui qui est réputé pour sa teinte rose dragé.
Ces merveilles embaument… et seront bientôt entourées des boules rose vif du rosier allemand Pomponella qui vont bientôt éclore, elles aussi.
En attendant, Susan William Ellis, ce rosier blanc atypique délicieusement parfumé que j’aime tant, clôt le « Triumvirat du coin des rosiers roses ».


Le Bal des roses a débuté…

Crown Princess Margareta
Olivia Rose Austin

Les voilà enfin…
Je les attends depuis des semaines et, comme à chacune de leur apparition, je suis bouleversée par le spectacle qu’elles m’offrent…
Ce que je montre ici ne sont que deux des 96 rosiers qui peuplent pour le moment notre petite roseraie.
Les premières…
Des dizaines d’autres sont en boutons ou déjà écloses.
A découvrir au fil des jours…

Deux nouveaux venus dans la roseraie…

Princess Alexandra of Kent (photo site David Austin)

J’ai la chance d’être née au printemps…
Anticipant un nouveau regain de mesures qui nous empêcheraient de nous voir pour mon anniversaire, mon fils, qui habite en Suisse, a profité de sa dernière visite pour m’offrir mon cadeau avec quelques jours d’avance.
C’est ainsi que j’ai reçu deux rosiers anglais qui vont être plantés dans les jours à venir.

Le premier, signé David Austin, est Princess Alexandra of Kent et devrait faire mon bonheur puisqu’il est annoncé comme résistant aux maladies, doté d’une couleur en camaïeu de roses et d’un parfum puissant.

Le second devrait être un petit coup de foudre lui aussi… Egalement créé par David Austin, il s’appelle Harlow Carr, arbore un parfum de rose ancienne et de jolies rosettes en quartiers tout en étant bien robuste.

Il est un peu tôt pour présenter ces deux rosiers dans les règles de l’art: je vais leur donner le temps de s’épanouir pour pouvoir les observer. Mais je suis à peu près sûre qu’ils seront détaillés non seulement sur ce site, mais également dans l’un des prochains volumes du livre Roses de Charme du Jardin d’Ecriplume !

Ecriplume

Harlow Carr (photo site David Austin)

Sortie du livre « Roses de charme du Jardin d’Ecriplume »

Un livre sur mes roses, cela faisait longtemps que je souhaitais l’écrire. Mais tant de choses avaient déjà été faites, avais-je quelque chose de différent à apporter, moi qui ne suis pas horticultrice mais simple passionnée autodidacte?

Ces années passées à me contenter de les étudier, alors que je n’avais pas encore de jardin m’ont permis de réunir un certain nombre de connaissances que je souhaitais aujourd’hui partager. 

J’ai décidé de me laisser guider par mes envies et mon instinct et de présenter vingt-six des plus beaux rosiers de ma modeste roseraie en parlant de chacun d’eux différemment, non pas en utilisant des termes techniques, mais en soulignant leur personnalité, leurs atouts, leurs faiblesses et les surprises qu’ils sont capables de réserver.

Pour faire son entrée ce jardin romantique, chacun doit répondre à certains critères de charme et de parfum que je vous livre aujourd’hui.

En espérant que cet ouvrage vous inspirera pour vos éventuelles plantations!

Ecriplume

Pour plus de renseignements ou pour vous procurer le livre:

Sites des Editions Ecriplume

Susan sous le froid…

Comment ne pas l’aimer…
Il a été l’un des deux premiers rosiers à fleurir ce printemps dans notre jardin, et Susan Williams Ellis est l’un des derniers à m’offrir encore des roses alors que le gel a envahi nos nuits.
Recevoir ce cadeau très parfumé tandis que la saison se prête plutôt à la morosité m’attendrit…
Mon histoire avec ce rosier est mouvementée et j’ai appris à l’aimer au fil du temps.
Il faut dire qu’il a tout fait pour cela et qu’il continue!

Ecriplume

Un nouveau venu: Wollerton Old Hall

Cet automne, je n’ai acheté qu’un nouveau rosier destiné à rejoindre la roseraie.
Il n’était pas envisageable de débuter des travaux trop importants pour rajouter un petit parterre pour le moment: mon mari, qui se charge de cette partie très lourde du travail, a un emploi trop chargé pour s’y atteler, du moins en ce moment.

Je me suis donc cantonnée à l’achat d’un unique rosier, donc, qui, arrivé en racines nues de chez Promesse de Fleurs, a pris la place de l’un des camélias rose qui n’a pas survécu.
Cette nouvelle perle provient des serres de David Austin, et s’appelle Wollerton Old Hall.

Je le présenterai un peu plus tard, mais je sais déjà qu’il devrait être une petite merveille…

Ecriplume

Ils s’accrochent !

Depuis que la pluie est revenue, certains de mes rosiers abordent ce mois d’octobre en m’offrant encore quelques fleurs.
Tranquility en fait partie, me rappelant au passage que les rosiers de David Austin, parmi leurs très nombreuses qualité, sont capables de fleurir très tard dans la saison…

Ecriplume

Susan Williams-Ellis tient bon!

Il a été le premier en fleurs, cette année et, depuis, Susan Williams-Ellis n’a pas cessé de m’offrir une profusion de roses.
Celui que je surnomme « mon bel ébourriffé » avait, semble-t-il, appris à se coiffer, cette année.
Ses roses étaient pleines, parfaites.


Et là… il continue à fleurir, en retombant sans ses délicieux travers, donnant naissance à des roses ni rondes ni parfaites mais, comme l’indique son surnom, à l’aspect totalement anarchique.
Il m’amuse, me séduit et achève de me capturer grâce à son parfum…
Je ne peux décidément plus me passer de ce fidèle rosier anglais, création de David Austin, qui, je le sais sera l’un des derniers à s’endormir pour l’hiver dans quelques semaines.

Ecriplume

Scepter d’Isle et les oiseaux

Les oiseaux sont chez eux dans le jardin…
J’essaie donc de ne pas me formaliser devant ls « bêtises » qu’ils y font parfois.
Elles portent le plus souvent sur deux points.
Par exemple, ils adorent chercher les insectes au pied des rosiers, et en profitent pour semer la pagaille dans l’allée dallée.
Leur deuxième habitude est plus dévastatrice: ils se perchent sur mes roses sans présumer de leur poids… et cassent quelques tiges fleuries au passage.
Le pourcentage de mes roses sacrifiées ainsi est minime par rapport à la floraison globale… pas de quoi leur intenter un procès!
Mais il est vrai que quand , comme c’est le cas en ce moment, les fleurs se raréfient, j’ai mal au coeur lorsque je trouve une tige brisée… comme ça a été le cas pour la dernière rose de Scepter d’Isle...
Ce sont les aléas de la cohabitation.

Ecriplume