Deux nouveaux venus

Château Barbeyrolles (Photo site Laperrière)

Deux nouveaux rosiers m’ont été offerts cette semaine.
Et j’ai effectué une recherche sur ces petites merveilles aussitôt plantées…
Toutes deux ont été créées par Laperrière, une grande famille de rosiéristes français qui s’illustre depuis plusieurs générations dans son domaine.
Le premier s’appelle Château Barbeyrolle.
Si j’en crois la photo de présentation du rosier empruntée sur leur site et les quelques lignes qui l’accompagnent, il sera irrésistible… jugez-en par vous-mêmes: Ce noble buisson se pare de fleurs romantiques, dans un camaïeu de reflets rose pastel, au parfum léger et poudré, sa végétation vigoureuse en fait un hôte formidable du jardin.
Et c’est vrai que l’image me séduit…
Le deuxième vient de la même maison et porte le nom de George Sand.
Le personnage, femme écrivain et féministe, fait partie de ma vie depuis mon adolescence…
La voir entrer dans la roseraie par la grande porte me touche d’autant plus que la fleur qui lui est ici consacrée semble magnifique.

George Sand (Photo site Laperierre)

Une nouvelle visite sur le site m’a permis de ramener cette image et ce texte: Rose et Blanche, comme le titre du premier roman que publia George Sand ! C’est aussi, comme l’auteur, une rose aux qualités.exceptionnelles.
Le rosier qui la porte est vigoureux, et d’une résistance exceptionnelle aux maladies.

Ces deux rosiers semblent correspondre en tout point à ce que je recherche pour compléter ma petite roseraie.
Leur aspect froissé et romantique est irrésistible…
D’après les indications reçues, les parfums sont légers, mais je sais par expérience qu’un parfum de ce type peut réserver de belles surprises…

Ecriplume

Emeraude d’Or

Emeraude d’Or

En Franche-Comté comme dans de nombreuses régions, ce début d’été est compliqué pour les rosiers.
La pluie qui tombe en abondance provoque beaucoup de dégâts sur les roses.
Gorgées d’eau, elles s’abiment même si, au moindre rayon de soleil, elles nous livrent des brassées de fleurs.
Parmi elles, l’un des rosiers hybrides de thé plantés à la fin de l’hiver nous a déjà offert deux grandes roses doubles magnifiques.
Emeraude d’Or est un rosier français créé par Georges Delbard et André Chabert en 1965.
Ces merveilles sont jaune or et changent de couleur au fur et à mesure qu’elles avancent dans leur floraison.
A ceci près que, pour le moment, la météo ne m’a pas permis de véritablement profiter de tous les stades.
Pour le moment, j’ai assisté à l’ouverture des boutons ambrés qui, une fois bien épanouis, virent à l’abricot ourlé de rose et d’or.
La pluie a interrompu le spectacle qui se prolonge par l’arrivée d’un rouge carmin puis cramoisi « lavé de crème » nous dit le site d’André Eve où j’ai eu la chance de me procurer ce rosier avant que les stocks ne soient épuisés… ce qui a été rapidement le cas.
Comme la plante est annoncée comme très remontante durant toute la belle saison, j’ai l’espoir que, dès le retour du soleil, je pourrai observer et photographier cette métamorphose…

Ecriplume


A savoir: 

  • Type de Rosier: Hybride de thé moderne
  • Obtenteur: Delbard et Chabert
  • Année de commercialisation: 1965
  • Appellation: Rosier Emeraude d’Or
  • Port: Rosier arbuste buissonnant, port érigé ou grimpant
  • Famille: Rosaceae
  • Couleur: Jaune, orange cuivré
  • Parfum:  Parfum discret
  • Floraison: Bien remontante en été et en automne
  • Résistance aux maladies: Très résistant
  • Croissance: très rapide
  • Hauteur:  2 à 3 mètres
  • Feuillage: Caduc, feuilles vertes et larges

Besoins:

  • Type de sol:  sols profonds, mais il peut supporter les sols pauvres
  • Climat: A besoin de soleil

Vent d’espoir pour le Centifolia

Ce que vous voyez ci-dessus est un petit miracle…
Je rêvais d’avoir parmi mes fleurs un Centifolia, la fameuse Rose de Mai tant aimée des parfumeurs.
Il y a trois ans, je me suis mise en chasse.
Il m’a fallu plusieurs mois pour arriver à en acheter un alors que, jusque là, mes recherches avaient été infructueuses.
Ravie, je l’ai confié à mon mari qui l’a planté avec soin … et j’ai attendu.
La première année, il a grandi sur une branche, de manière démesurée… mais sans présenter aucun bouton.
Je me suis dit que c’était normal, que tous les rosiers n’étaient pas enclins à fleurir dès leur première année.
L’an suivant, j’ai guetté son évolution.
Il a recommencé à grandir sur une branche, et a formé quelques boutons qui ont tous séché avant l’éclosion.
Je commençais à désespérer.
J’ai donc cherché à en savoir davantage sur ce rosier et sur la manière dont il est cultivé.
Ces données figureront d’ailleurs dans le deuxième livre sur les roses actuellement en préparation.
Je n’ai pas voulu croire « qu’il ne fleurirait jamais » dans notre terre de Franche-Comté, comme je l’avais entendu dire, et je suis partie du principe qu’il lui faudrait plus de temps et des soins plus appropriés.
J’ai fait tout ce qu’il y avait à faire… et j’ai recommencé à l’observer dès le début du printemps.
La pluie, le vent et le froid qui sévissent depuis plusieurs semaines m’inquiétaient beaucoup.
Lui qui aime le climat du Sud allait-il finir par s’habituer à ces conditions plus rudes?
J’ai patienté et, ce matin… j’ai découvert les premiers boutons.
La partie n’est pas encore gagnée: tant les roses ne seront pas ouvertes, il y a un risque.
Mais lorsque, pour la première fois, je pourrai humer leur parfum dans la roseraie… ce sera un moment mémorable!

Ecriplume

Un rosier nain rouge dans le jardin

Rosier Zepeti de Meilland (photo Martine Péters)

Il faut bien l’avouer: je n’avais pas du tout prévu de l’acheter…
Je ne suis pas très fan des rosiers rouges, à de rares exceptions près je n’introduis pas de spécimens sans parfum dans la rosier… quand aux mini rosiers, je ne les accueille que dans des pots, pour vivre leur vie dehors en été et dedans en hiver.
Ce jour-là, j’étais à la jardinerie dans l’espoir de trouver notamment des clématites… qui n’avaient pas été livrées.
Tandis que mon mari choisissait des bulbes et des graines pour ses propres plantations, je suis tombée en arrêt devant une petite troupe de rosiers rouges, nains, tous identiques.
Et… j’en ai pris un.
Pourquoi, me direz-vous?

Roses du Jardin des Soeurs (photo Martine Péters)


Parce que depuis trois ans, je recherche désespérément un petit rosier ressemblant à celui que j’avais eu l’occasion de découvrir dans un jardin abandonné ayant appartenu à des religieuses (photo ci-contre).
J’avais eu un coup de foudre total pour ces roses bien rondes, et je ne perds pas l’espoir de retrouver un rosier identique.
Quand j’ai vu Zepeti, j’ai trouvé que, de tout ce que j’avais pu voir jusqu’ici, il était le plus proche de celui que je cherchais.
Il était annoncé comme facile à vivre, résistant au gel, à la pluie et aux maladies, idéal pour les bordures mais aussi la culture en pot, et capable de fleurir de mai aux premières gelées.
Je suis plutôt intransigeante en ce qui concerne les rosiers que j’achète, mais là… pourquoi ne pas lui donner sa chance et lui permettre de faire un bout de chemin avec nous?
Il ajoutera une touche écarlate au bord d’une allée…

Ecriplume


Nouveaux arrivés… bientôt!

Cette année, si mon mari trouve le temps et le courage de se lancer dans d’aussi gros travaux, la roseraie sera agrandie avec la création d’un nouveau parterre.
En attendant, je dois mettre la pédale douce sur mes envies de rosiers.
Pour ces premiers achats de l’année, je me suis donc contentée d’en commander quatre qui viendront remplacer l’un de ceux qui n’a malheureusement pas survécu à l’hiver, et qui occuperont les dernières places vacantes dans les parterres actuels.

Je les ai mis en photos ci-dessus, et j’attendrai qu’ils aient fleuri dans notre jardin pour les présenter plus sérieusement dans les semaines et les mois à venir.

En haut, de gauche à droite:
Souvenir de la Malmaison, un magnifique rosier ancien
Emeraude d’Or, de Delbard
Belle Isis, lui aussi un rosier ancien prestigieux
Porcelaine d’Orient, qui sera… mon premier japonais et le premier rosier sans parfum que je ferai entrer dans la roseraie uniquement pour sa beauté.

Avec certains de ces rosiers, je sais que je prends un risque.
Souvenir de la Malmaison, notamment, est fragile, n’appréciant ni la pluie, ni le gel.
Nous verrons s’il se sentira bien sous nos latitudes…

A la question que l’on me pose souvent: ai-je encore des rêves de rosiers, la réponse est oui, bien sûr…
Quelques noms se sont ajoutés à ma liste… qui feront l’objet d’un prochain clin d’oeil!

Ecriplume


Sortie du livre « Roses de charme du Jardin d’Ecriplume »

Un livre sur mes roses, cela faisait longtemps que je souhaitais l’écrire. Mais tant de choses avaient déjà été faites, avais-je quelque chose de différent à apporter, moi qui ne suis pas horticultrice mais simple passionnée autodidacte?

Ces années passées à me contenter de les étudier, alors que je n’avais pas encore de jardin m’ont permis de réunir un certain nombre de connaissances que je souhaitais aujourd’hui partager. 

J’ai décidé de me laisser guider par mes envies et mon instinct et de présenter vingt-six des plus beaux rosiers de ma modeste roseraie en parlant de chacun d’eux différemment, non pas en utilisant des termes techniques, mais en soulignant leur personnalité, leurs atouts, leurs faiblesses et les surprises qu’ils sont capables de réserver.

Pour faire son entrée ce jardin romantique, chacun doit répondre à certains critères de charme et de parfum que je vous livre aujourd’hui.

En espérant que cet ouvrage vous inspirera pour vos éventuelles plantations!

Ecriplume

Pour plus de renseignements ou pour vous procurer le livre:

Sites des Editions Ecriplume

Une reine de passage…

Nous sommes mi-septembre, et la majorité de mes rosiers s’est mise en veille.


Mais j’ai encore des surprises… comme la floraison inattendue du rosier Domaine de Chantilly.
Et ce n’est pas une tentative maigrelette avec des fleurs fluettes et décolorées!
Non: il donne le meilleur de lui- même, avec des roses parfaites, sans ma moindre anomalie.
Une beauté automnale sublime…

Ecriplume


Yves Piaget, un rosier surprenant…

Je n’ai pas encore présenté le rosier Yves Piaget car il n’a pas encore vraiment eu le temps de m’offrir une belle floraison.
Mais, alors que le jardin souffre, la pluie a fait son apparition dans la nuit de vendredi à samedi.
Une pluie suffisante pour redonner un peu de tonus à certaines de mes plantes.
Au cours des derniers jours, une rose commençait à s’épanouir sur ce rosier encore petit.
La pluie lui a donné de la force, et, samedi matin, une rose magnifique m’attendait… au sol.
La fleur trempée de pluie était devenue trop lourde pour la tige fragile.
Je l’ai coupée et l’ai placée dans un vase, dans une pièce fraîche de la maison.
Au bout de quelques heures, elle a commencé à dégager un parfum puissant…
J’ai donc enfin pu profiter pour de bon de cette fleur superbe, aussi grosse qu’une pivoine et très parfumée.
L’été me réserve encore de belles surprises!

Ecriplume

Une fois de plus en fleurs…

Je parle souvent du rosier Gruaud Larose.
Mais comment ne pas être sous le charme de ce rosier hors du commun qui multiplie les floraisons en offrant à chaque fois des fleurs d’une qualité exceptionnelles, belles et merveilleusement parfumées, se tenant bien droites sur leurs tiges?
En dehors de quelques feuilles à peine jaunies par la chaleur écrasante et la sécheresse, il arbore un feuillage en pleine santé.
Michel Adam a touché du doigt la perfection en créant ce rosier dont je ne peux plus me passer.

Ecriplume