La rescapée

Alors que le superbe rosier Gruaud-larose prépare une nouvelle floraison, l’une de ses fleurs a poussé au ras du sol.
Je n’ai toujours pas pour habitude de couper mes roses, mais j’étais ici devant un cas particulier.
Ces roses font partie des plus belles du jardin, et leur floraison est toujours un événement.
Je l’ai donc cueillie et l’ai mise dans un petit vase.
Elle est devenue énorme, magnifique, et abondamment parfumée, comme c’est le cas pour chacune des fleurs de ce rosier.
Ca a été l’occasion pour moi d’observer qu’il fournit des fleurs coupées parfaites…
C’est décidément le chef-d’oeuvre de Michel Adam…

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Léonardo da Vinci s’épanouit…

Sa première floraison, au printemps a déjà été belle.
Depuis, Leonardo da Vinci n’a pas arrêté de fleurir…
Et les roses qu’il nous donne en ce moment se présentent en bouquets de cinq ou six fleurs.
Pour sa première année dans le jardin, il se révèle être une perle…
Très sain, ce rosier parfumé et romantique créé par le rosiériste Meilland me ravit!

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Henri Delbard

J’aurais pu intituler ce texte: Un nouveau bijou dans la roseraie…
Il est arrivé le 28 mai 2020, ce rosier créé par Delbard, qui m’a sidérée par la beauté de sa fleur.
Henri Delbard est une pure merveille aux coloris orange cuivré et jaune, et au coeur en coupe pleine…
Elle a attendu jusqu’au 20 juillet pour commencer à former des boutons auxquels je ne m’attendais pas vraiment.
Ils ont fleuri sans accroc, parfaits d’emblée, libérant un parfum d’agrumes et de mangue à la fois puissant et frais.
Un parfum tellement séduisant qu’il a valu au rosier une récompense à Madrid en 2015.

Il est tout jeune, encore petit, mais est déjà devenu l’un des rosiers les plus ravissants du jardin, très prometteur de ce qu’il sera demain.
Je suis totalement sous le charme de ses couleurs, de l’opulence de la fleur et de la complexité du parfum…

Henri Delbard, son créateur qui a donné son nom à cette rose, dit d’elle: « La plus belle des roses qui vient compléter le bouquet de ma vie. » 
J’ai appris que la fleur est très durable en vase, et donc idéale pour créer des bouquets parfumés.
Il faudrait pour cela que j’aie le courage d’en couper une… ce qui m’est toujours infiniment difficile…

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A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier buisson, grandes fleurs
  • Obtenteur: Delbard
  • Année de commercialisation: 2018
  • Appellation: Henri Delbard ®’ ‘Delclaudibi’
  • Création: Delbard
  • Autre nom commun: Rosier Hybride de thé Henri Delbard, delclaudibi
  • Port: Rosier buissonnant
  • Famille: Rosier Bourbon
  • Couleur: Jaune, orange cuivré
  • Parfum:  Parfum puissant
  • Floraison: Bien remontante
  • Fleur: 8 cm
  • Résistance aux maladies: Très résistant
  • Hauteur: 90 cm
  • Largeur:  60 cm
  • Feuillage: Caduc

Besoins:

  • Type de sol:  Normal
  • Climat: Tous
  • Exposition: Soleil, mi-ombre

D’où vient son nom?
Du nom de son créateur, Henri Delbard.

Sophie Rochas

J’ai commandé ce joli rosier sur le site GammVert.
Il est arrivé le 20 février 2020, en état correct, et a été aussitôt planté dans la roseraie avec tous les égards possibles.
Comme toujours, je ne m’attendais pas à le voir m’offrir de rose pour la première année… cela m’évite d’être déçue.
Et c’est vrai qu’il a pris son temps, grandissant peu dans un premier temps.

Ce rosier français, création de Delbard, présentait une particularité qu’aucun autre de mes protégés n’affichait jusqu’ici: il avait les pétales dentelés.
J’étais évidemment impatiente de voir ses merveilles…
Mai et juin ont passé sans qu’aucun bouton de ne se forme.
Je commençais à me dire que je ne pourrais pas le présenter cette année sur ce blog, puisque je ne parle de mes rosiers que lorsque j’ai suffisamment de photos d’eux pour illustrer l’article.
Et voilà que, dans les premiers jours de juillet, il a commencé à fleurir… et ses roses tenaient leurs promesses!
La première a subi un revers qui m’a peinée, moi qui ai horreur de couper une rose: un oiseau a cassé la branche qui la soutenait.
Elle a donc fini sa vie dans une coupelle, et j’en ai profité pour la photographier, seule et en compagnie d’une Gruaud-Larose et d’une Madame de La Vallière qui avaient subi le même sort.
J’ai ensuite attendu d’autres éventuelles floraisons qui, cette fois, n’ont pas tardé.
J’ai ainsi pu constater que non seulement ces grandes fleurs délicatement dentelées sont charmantes, mais que, en plus, elles exhalent un parfum tout à a fois floral et fruité délicieux.
Encore une rose très féminine par sa couleur tendre que son créateur appelle « rose ballerine », qui devrait nous accompagner jusque tard dans l’année puisqu’il semblerait que ce rosier annoncé comme très remontant, fleurit jusqu’à la fin de l’automne…
Je me réjouis d’en avoir la confirmation de visu et de découvrir l’évolution de ce rosier élégant et plein de charme, idéal pour les massifs romantiques…

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A savoir: 

  • Type de Rosier: Hybride de thé
  • Obtenteur: Delbard
  • Année de commercialisation: 2017
  • Autre nom commun: SOPHIE ROCHAS® – delroch- Rosier 
  • Protection variétale: Delroch
  • Port: Rosier buissonnant
  • Famille: Rosacées
  • Couleur: Rose clair
  • Parfum:  Parfum floral puissant
  • Floraison: très remontante, de mai à octobre
  • Fleur: Double, charnue
  • Résistance aux maladies: Bonne
  • Hauteur: 750 – 80 cm
  • Largeur:  50 cm
  • Feuillage: Caduc
  • Croissance: rapide

Besoins:

  • Type de sol:  Normal
  • Climat: Tous, jusqu’à -20°
  • Exposition: Soleil, mi-ombre

D’où vient son nom?
La fragrance complexe et puissante de cette rose rend hommage au plus grand parfum féminin de la maison Rochas, incarnation de l’élégance et du luxe. Ce rosier a été voulu par Sophie Rochas en mémoire du parfum « La Rose » de Rochas, créée par son père Marcel Rochas, qui est devenu l’emblème de la Fondation Sophie Rochas.

Ghislaine de Féligonde

Le 16 octobre 2019, le facteur m’a livré un rosier surprenant, commandé chez Promesse de fleurs.
Ghislaine de Féligonde était arrivé, en pot de 4 litres.

Il a fait une entrée timide dans le jardin restant presque inexistant jusqu’au milieu du printemps suivant.
C’est à partir de là qu’il a commencé à me montrer de quoi il était capable… et ce n’est pas rien!
Je savais de lui qu’il était grimpant et pourrait atteindre deux mètres de haut… et de large.
Mais la grande particularité de ce rosier insolite et gracieux vient de ses trois voire quatre couleurs pastels très inhabituelles.
Les jolis pompons qui lui servent de fleurs éclosent en couleur abricot – jaune or avant de devenir blanc ivoire lorsqu’il fait chaud.
Et quand le temps est plus frais, les pétales tirent sur le rose.
Sur une seule tige, vous pouvez donc avoir des fleurs de plusieurs teintes très différentes, ce qui explique l’engouement des amateurs du monde entier qui aiment l’avoir dans leurs jardins.
Légèrement parfumé, Ghislaine de Féligonde apporte une touche de fraîcheur inédite dans la roseraie…
C’est un rosiériste orléanais, Eugène Turbat, qui a créé cette variété en 1916, à partir de Goldfinch, et l’a présenté cette année-là à l’exposition annuelle de la roseraie de Bagatelle.
Le charme unique de ces petites roses si particulières n’est pas le seul atout de la plante.
Résistant à toutes les maladies, la plante, peu épineuse, est l’une des seules multiflores à être remontante.
Réputé facile à cultiver, il se plaît sans tous les sols et supporte le gel.
Il faut le palisser pour canaliser sa nonchalance naturelle… il apporte alors une deuxième vie à son support, que ce soit un vieil arbre mort, une arche ou un mur.
Mon rosier est encore jeune et donc de dimension modeste, mais je sais déjà qu’il sera l’une des stars de la roseraie.
A noter qu’elle a donné naissance au rosier liane Stéphane Marie .
Ghislaine de Féligonde a reçu le Certificat de mérite de la Roseraie de Bagatelle en 1916, et le Prix du Mérite de la Royal Horticultural Society.

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A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier Ancien français
  • Obtenteur: Turbat
  • Année de commercialisation: 1916
  • Cultivar: Ghislaine de Féligonde
  • Autre nom commun: Rosa (x) grimpant Ghislaine de Féligonde
  • Inflorescence: Corymbe
  • Port: Retombant
  • Famille: Rosaceae
  • Couleur: Abricot, ivoire, jaune, rose
  • Parfum:  Léger, sucré, légèrement musqué.
  • Floraison: Remontante, de juin à juillet puis de septembre à octobre
  • Fleur: 4 cm de diamètre
  • Résistance aux maladies: Très bonne
  • Hauteur: 300 cm
  • Largeur: Jusqu’à 200 cm 
  • Feuillage: Caduc

Besoins:

  • Type de sol:  Normal
  • Climat: Tous
  • Exposition: Soleil, mi-ombre

D’où vient son nom?
Ghislaine de Féligonde était l’épouse infirmière d’un officier français de la Grande Guerre, le comte de Féligonde. Elle n’a pas hésité à s’aventurer entre les lignes ennemies du front, pour sauver son époux gravement blessé qui n’avait pu se relever… Elle méritait bien une rose exceptionnelle…

Marie Curie bis

J’ai parlé voici quelques jours du rosier français Marie Curie de Meilland, qui a eu de la peine à démarrer dans le jardin, mais qui, cette année, semble avoir pris son envol.
Je ne croyais pas si bien dire…


En quelques jours, cet adorable rosier a mis les bouchées doubles, comme s’il voulait me remercier de l’attention que je lui porte…
Il est méconnaissable, plus beau qu’il ne l’a jamais été avec ses grappes de roses tendres au parfum d’une finesse exceptionnelle.
Avouez qu’il aurait été dommage de ne pas vous en faire profiter…

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Marie Curie

Le rosier Marie Curie a été l’un des deux rosiers que m’a offerts mon fils pour mon soixantième anniversaire, au printemps 2019.
Je ne le connaissais pas et, dans un premier temps, ce petit rosier a été planté « en zone test » pour que je puisse le découvrir.
Au cours de sa première année parmi nous, il a donné une seule et unique fleur couleur abricot.
C’est là que j’ai pu découvrir ce qui, à mes yeux fait l’une des forces de ce petit rosier: son parfum.
On le dit épicé, je le trouve pour ma part délicieusement délicat, très féminin.
Il méritait largement de se trouver au coeur de la roseraie…
Il a donc déménagé et n’a pas tardé à me montrer combien il appréciait cette initiative.
Lui qui était resté très petit a commencé à grandir et à former des boutons qui éclosent depuis le début du mois de juin, après une tentative avortée en mai.

Je sais qu’il va continuer à croître à son rythme, formant des grappes de cinq à six fleurs.
Très résistant aux maladies, il arbore un beau feuillage vert foncé qui semble insensible à la marsonia si présente chez plusieurs de mes rosiers.
En revanche, il n’aime pas beaucoup la pluie, comme la plupart de mes rosiers romantiques.

A noter qu’il est issu du croisement entre Coppélia, le rosier père, et Allgold et Yellow Cushion, les rosiers mères. On retrouve également ce rosier sous les noms Romantic Dream et Umilo.

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A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier français
  • Obtenteur: Meilland
  • Année d’Obtention :1997
  • Appellation:  Marie Curie® Meilomit
  • Port: Buissonnant, irrégulier
  • Espèce: Floribunda  
  • Couleur: Orange abricot clair, jaune vif à la base
  • Parfum: Parfum fort, légèrement épicé.
  • Type de fleur: Corolles très doubles de 8 cm de diamètre
  • Feuillage: brillant
  • Floraison: Remontante et constante de mai à octobre 
  • Résistance aux maladies: Très bonne
  • Hauteur:  Jusqu’à 90 cm
  • Largeur: Jusqu’à 1,50 cm
  • Floraison:  Remontante
  • Diamètre de la fleur: Coupes pouvant aller jusqu’à 9 cm de diamètre
  • Feuillage: Caduc

Besoins:

  • Type de sol: Rustiques
  • Climat: Tous
  • Exposition: Soleil, mi-ombre
  • Distances de plantation: Environ 50 cm entre chaque pied
    La taille s’effectue en mars, car c’est un rosier remontant. Dans les régions du sud de la France, la taille se réalise parfois dès le mois de janvier. Effectuez une taille courte (à 2-3 yeux, ou la longueur d’un sécateur). Cette taille est indispensable pour obtenir un beau rosier, pour limiter les maladies et pour stimuler la floraison.

D’où vient son nom?

Nommé ainsi pour célébrer le 85e anniversaire du prix Nobel de chimie de Marie Curie.

Retour royal pour Gruaud-la-Rose

Mon sentiment à propos de ce sublime rosier qu’est Gruaud-la-Rose ne fait que se confirmer d’une année à l’autre…
J’étais déjà séduite lorsque je l’ai présenté, à son entrée dans la roseraie.
Ce sentiment n’a fait que se renforcer…
Je ne lui trouve aucun défaut…

La rose est de toute beauté, son parfum exceptionnel, son feuillage luxuriant, sa résistance aux maladies excellente, son port royal…
Il est vraiment l’une des grandes réussites de la roseraie, l’une des stars incontestées.
Je ne lui ai pas encore trouvé un défaut!

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Nelson Monfort

Le rosier Nelson Monfort, de Massad, est planté dans la roseraie depuis janvier 2018… pourtant, je n’ai pas encore pu le présenter en détails, pour une raison très simple : il ne répondait pas du tout à mes attentes.
Je m’explique…
La première année, il m’a donné deux fleurs très petites et ne correspondant pas du tout à celles annoncées lorsque je l’ai acheté.
De plus, il était très affecté par la maladie des taches noires, à tel point qu’au bout de quelques semaines, malgré tous mes soins, il n’avait pratiquement plus de feuilles.
Et ce alors que sa fiche détaillée l’annonçait comme un sujet très sain…

Je me suis dit que je ne devais pas le juger sévèrement, qu’il n’était pas planté depuis longtemps et qu’il fallait lui laisser le temps.
L’année suivante, le scénario s’est reproduit à l’identique.
J’étais d’autant plus déçue que deux autres rosiers achetés à la même période chez Guillot, comme lui, n’ont pas survécu.
Une situation d’autant plus étonnante que mes autres rosiers, plantés par dizaines, prospéraient à vue d’oeil.
Seul survivant de sa « fratrie », Nelson s’accrochait et méritait que je lui donne une autre chance.
J’ai donc demandé à mon Capitaine de le déplacer à un endroit où j’espérais qu’il pourrait prospérer correctement, ce qui a été fait l’automne dernier.
Ce printemps, j’ai attendu sa réaction.
Il a commencé par grandir plus qu’il ne l’avait fait jusqu’ici.
La marsonia l’a attaqué sévèrement, ce qui confirme sa sensibilité à cette maladie, mais mes soins lui ont plu, semble-t-il, puisqu’il a malgré tout préparé des boutons.
Dès le début du mois de juin, il a commencé à fleurir.
Cette fois, il m’a offert des fleurs plus grosses et beaucoup mieux formées que les années précédentes.
Bilan: je pense que ce rosier a encore devant lui une bonne marge de progression… et je compte bien le laisser évoluer à son rythme, sans stress…
Je mets à la suite de cet article la présentation complète du rosier, mais je préciserai à chaque fois les points qui ne correspondent pas ou pas encore entre la description faite et la réalité de mon propre rosier.

Ecriplume

A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier français
  • Obtenteur: Massad
  • Année d’Obtention : 2008
  • Cultivar: Nelson Monfort
  • Port: Rosiers buisson
  • Espèce: Generosa®
  • Couleur: Jaune clair
  • Parfum: Annoncé avec un parfum puissant. Le mien est faible pour le moment.
  • Type de fleur: Fleurs doubles de 10 cm de diamètre. Celles de mon rosier sont plus petites.
  • Feuillage: vert clair mat
  • Floraison: Remontante et constante de mai à octobre. Ce n’est pas encore le cas pour le mien. 
  • Résistance aux maladies: Bonne. En ce qui concerne le mien: il est très réceptif à la maladie de la tache noire.
  • Hauteur:  jusqu’à 100 cm
  • Largeur: 50 cm
  • Diamètre de la fleur: 10 cm
  • Feuillage: Caduc

D’où vient son nom?
Le journaliste sportif Nelson Monfort, lui-même amateur de roses, en est le parrain.