Un livre sur mes roses, cela faisait longtemps que je souhaitais l’écrire. Mais tant de choses avaient déjà été faites, avais-je quelque chose de différent à apporter, moi qui ne suis pas horticultrice mais simple passionnée autodidacte?
Ces années passées à me contenter de les étudier, alors que je n’avais pas encore de jardin m’ont permis de réunir un certain nombre de connaissances que je souhaitais aujourd’hui partager.
J’ai décidé de me laisser guider par mes envies et mon instinct et de présenter vingt-six des plus beaux rosiers de ma modeste roseraie en parlant de chacun d’eux différemment, non pas en utilisant des termes techniques, mais en soulignant leur personnalité, leurs atouts, leurs faiblesses et les surprises qu’ils sont capables de réserver.
Pour faire son entrée ce jardin romantique, chacun doit répondre à certains critères de charme et de parfum que je vous livre aujourd’hui.
En espérant que cet ouvrage vous inspirera pour vos éventuelles plantations!
Ecriplume
Pour plus de renseignements ou pour vous procurer le livre:
Au départ, je n’étais pas venue sur le site Andre Eve dans un but précis. Je découvrais les rosiers qui y étaient présentés… et j’ai fini par en commander deux répondant à tous mes critères. Le premier, Pierre-Paul Rubens, porte le nom d’un peintre flamand quasi mythique… L’amour que je porte à la peinture allié à celui que je voue à ce genre de roses, tout en rondeurs, ont fait leur oeuvre… Quelques jours plus tard arrivait donc mon premier rosier belge signé Wissers, en conteneur de 5 litres. Un clin d’oeil à mon pays d’origine! A noter que si le nom de l’obtenteur est écrit avec W, partout ailleurs je le vois avec V… Martin Vissers. Bonne surprise, le rosier était couvert de boutons prêts à éclore. Une fleur déjà ouverte s’était malheureusement détachée de sa tige malgré l’excellente qualité de l’emballage, mais j’ai pu la conserver plusieurs jours ouverte dans une soucoupe. J’ai donc pu observer de près cet étonnant rosier merveilleusement baroque, aux fleurs tendres.
Planté le 4 mai 2020, il a démarré à une vitesse stupéfiante. Habituellement, il faut attendre quelques mois pour que je puisse présenter un rosier après sa première floraison, le temps qu’il se remette du choc causé par son changement d’environnement et qu’il fleurisse. Dans le cas de celui-ci, il a été planté dans le quart d’heure qui a suivi son arrivée et il ne lui a fallu qu’un jour ou deux pour qu’il s’acclimate. Pas de coup de fatigue, ni de relâchement… pour sa première année, et même son premier mois dans la roseraie, il s’est comporté de manière exemplaire. Les tiges qui paraissent tomber sur la photo sont en réalité bien solides. Elles ne ploient pas. Simplement, elles ont décidé de pousser de cette manière. Je tacherai de corriger cette particularité lors de la taille de mars 2021. Les boutons s’ouvrent les uns après les autres, livrant des roses multi pétales, aux couleurs douces et romantiques. Elles vont du rose chair au rose abricot, selon leur maturité et selon la lumière. Cette fleurs magnifique semble idéale pour composer des bouquets… ce que je n’arrive pas à faire, ayant beaucoup de difficultés à accepter de couper mes roses! Quant à son parfum fruité, il est délicieux…. et a décroché le Prix du Parfum Hradec Králové 2010.
Ecriplume
A savoir:
Obtenteur: Wissers
Année d’Obtention : 20108
Appellation: Vispeparu
Port: Rosiers buisson
Famille Hybride moderne
Couleur: Rose orangé, rose chair.
Parfum: Fort parfum fruité, de pamplemousse, citron et mangue
Type de fleur: Turbiné, double
Feuillage: brillant
Floraison: Très remontant
Résistance aux maladies: Excellente
Hauteur: jusqu’à 90 cm
Largeur:
Floraison: Remontante.
Diamètre de la fleur: 7 cm.
Feuillage: Caduc.
Besoins:
Type de sol: Riche et bien drainé, éviter les sols trop calcaire.
Climat: Très rustique.
Exposition: Pleine lumière.
Distances de plantation: Environ 50 cm entre chaque pied.
D’où vient son nom? En hommage au peintre flamand Peter-Paul Rubens.
Depuis quelques jours, j’osais à peine quitter la maison pour me rendre au jardin, de peur de manquer le passage du livreur. Il faut dire qu’il m’apportait un paquet précieux… Mardi, le transporteur est donc arrivé avec un colis contenant deux des rosiers que j’ai commandés il y a peu : Yen Baï et Peter-Paul Rubens. Impatiente de voir leur état sachant qu’ils venaient de passer plusieurs jours en transit, je les ai déballés sans attendre. J’avais hâte de découvrir la façon dont ils ont été emballés, et si, à cette période de l’année, ils arrivaient ou pas en boutons. Ces rosiers, commandés sur le site Andre Eve comme je l’ai déjà précisé précédemment sont arrivés parfaitement emballés, à peine fragilisés par le trajet. Couverts de boutons, ils devraient fleurir sous peu… Peter-Paul Rubens, mon premier rosier belge, arborait d’ailleurs déjà une fleur qui s’est malheureusement détachée durant le trajet. C’est cette rose que j’ai photographiée légèrement abîmée par le voyage dont je vous livre la photo ce matin… Elle m’a permis de réaliser en deux secondes que j’avais eu vraiment raison de commander ce rosier: son puissant parfum fruité est irrésistible. Moins d’un quart d’heure après leur arrivée, les deux rosiers étaient plantés et copieusement arrosés. Depuis, il pleut, et le soleil devrait faire sa réapparition dès samedi: des conditions idéales pour des rosiers fraîchement plantés. Leur première floraison ne devrait pas tarder… je les présenterai alors en détails.