Quand trois rosiers s’unissent

Je voulais que l’angle de l’une de nos allées soit dédiée uniquement aux rosiers anglais de David Austin, de couleur rose tendre.
Cette année, pour la première fois, le résultat ressemble à ce que j’espérais…
Comme il en a pris l’habitude, le rosier Olivia Rose Austin a été l’un des premiers à fleurir.
Generous Gardener, lui a emboîté le pas un peu miraculeusement sachant qu’il n’en est qu’à sa deuxième année dans le jardin.
Puis Queen of Sweden s’est joint à eux, me réservant une surprise un peu étonnante: il a ouvert des fleurs teintées de rose orangé, lui qui est réputé pour sa teinte rose dragé.
Ces merveilles embaument… et seront bientôt entourées des boules rose vif du rosier allemand Pomponella qui vont bientôt éclore, elles aussi.
En attendant, Susan William Ellis, ce rosier blanc atypique délicieusement parfumé que j’aime tant, clôt le « Triumvirat du coin des rosiers roses ».


le joli temps des pivoines..

Dans le Jardin d’Ecriplume, les pivoines ont une place de choix.
Je dirais même des places de choix, car il y en a un peu partout, plantées pour certaines il y a largement plus de vingt ans, par la grand-mère de mon mari, par nous-mêmes par la suite, ou essaimées au gré du vent…
Je rêvais d’en cultiver un jour, si je devais avoir la chance d’avoir un jardin.
Un rêve exaucé…
Nous en avons de différentes nuances de rouge et de rose: rouge cerise, pourpre, magenta, rose saumoné, rose nacré…
Elles arrivent chaque année avec les premières roses; et les accompagnent durant tout le mois de mai.
La pivoine est aimée par beaucoup d’entre nous.
Je vais donc vous laisser en tête à tête avec quelques-unes d’entre elles…

Le Bal des roses a débuté…

Crown Princess Margareta
Olivia Rose Austin

Les voilà enfin…
Je les attends depuis des semaines et, comme à chacune de leur apparition, je suis bouleversée par le spectacle qu’elles m’offrent…
Ce que je montre ici ne sont que deux des 96 rosiers qui peuplent pour le moment notre petite roseraie.
Les premières…
Des dizaines d’autres sont en boutons ou déjà écloses.
A découvrir au fil des jours…

Du rose dans les fraisiers…

En ce moment, le jardin change chaque jour…
Je m’y rends plusieurs fois dans la journée pour assister à l’évolution des boutons de roses, à l’éclosion éclatante des pivoines, à l’arrivée des fleurs de mai…
Et souvent, j’ai des surprises.
Comme ce week-end où mon Capitaine m’a dit d’aller voir les fraisiers.
Jusqu’ici, tous nos fraisiers fleurissaient blancs.
Mais cette année, l’un d’eux a fleuri rose…
Je me suis renseignée par la suite et j’ai découvert qu’il s’agit vraisemblablement de la variété « Inova-Rosa » (ou du moins  lui ressemble-t-elle beaucoup) utilisée bien sûr pour ses fruits, mais aussi comme plante décorative.
Je ne sais pas comment elle a atterri dans l’une de nos caisses potagères, mais… je comprends qu’elle séduise…

Deux nouveaux venus

Château Barbeyrolles (Photo site Laperrière)

Deux nouveaux rosiers m’ont été offerts cette semaine.
Et j’ai effectué une recherche sur ces petites merveilles aussitôt plantées…
Toutes deux ont été créées par Laperrière, une grande famille de rosiéristes français qui s’illustre depuis plusieurs générations dans son domaine.
Le premier s’appelle Château Barbeyrolle.
Si j’en crois la photo de présentation du rosier empruntée sur leur site et les quelques lignes qui l’accompagnent, il sera irrésistible… jugez-en par vous-mêmes: Ce noble buisson se pare de fleurs romantiques, dans un camaïeu de reflets rose pastel, au parfum léger et poudré, sa végétation vigoureuse en fait un hôte formidable du jardin.
Et c’est vrai que l’image me séduit…
Le deuxième vient de la même maison et porte le nom de George Sand.
Le personnage, femme écrivain et féministe, fait partie de ma vie depuis mon adolescence…
La voir entrer dans la roseraie par la grande porte me touche d’autant plus que la fleur qui lui est ici consacrée semble magnifique.

George Sand (Photo site Laperierre)

Une nouvelle visite sur le site m’a permis de ramener cette image et ce texte: Rose et Blanche, comme le titre du premier roman que publia George Sand ! C’est aussi, comme l’auteur, une rose aux qualités.exceptionnelles.
Le rosier qui la porte est vigoureux, et d’une résistance exceptionnelle aux maladies.

Ces deux rosiers semblent correspondre en tout point à ce que je recherche pour compléter ma petite roseraie.
Leur aspect froissé et romantique est irrésistible…
D’après les indications reçues, les parfums sont légers, mais je sais par expérience qu’un parfum de ce type peut réserver de belles surprises…

Ecriplume

Le Bal du Printemps débute en rose et or…

Non, ce n’est pas une rose… (Photo Martine Péters)

En 2019, j’ai souhaité planter des camélias dans le jardin, afin d’essayer de les voir fleurir juste avant que naissent les roses.
Cette année-là, le 19 février très exactement, deux d’entre eux étaient installés par mon mari.
Je savais que ce n’était pas gagné d’avance…
Ils pouvaient ne pas se plaire en terre comtoise.
Je me suis donc procuré un livre écrit par des spécialistes français de la question… et j’ai appris en leur compagnie.

Au total, en deux ans, j’en ai acheté six, dont trois provenaient du rayon plantes d’une grande surface.
Trois n’ont pas survécu et un quatrième est resté malingre .
Mais les deux autres, issus de meilleures adresses, ont pris de la vigueur.
Ils ont grandi jusqu’à devenir de petits arbustes bien fournis en feuilles.
L’an passé, nous avons eu droit à quelques boutons dont un s’est ouvert, mais sans arriver à former une fleur complète.
Et puis…
Le premier des camélias reçus en 2019 portait deux ou trois boutons et… une fleur magnifique s’était détachée de la plante pendant le transport.
Je l’ai gardée longtemps dans une coupelle remplie d’eau, la photographiant sous tous les angles.
Mon espoir était évidemment de revoir ces fleurs un jour…
Ce jour est arrivé.
Mon camélia du Japon Nuccio’s Cameo semble décidé cette année à nous montrer de quoi il est capable.
En ce moment, sa première fleur est totalement ouverte et une multitude de boutons empruntent le même chemin, tandis que le deuxième camélia s’apprête à suivre son exemple.
La fleur éclose est un bijou de perfection sidérant de beauté…
Avec les jonquilles , les forsythias, les primevères, les jacinthes et ces camélias, le bal du printemps est commencé dans le jardin…

Ecriplume

La toilette printanière

Paul’s Himalayan Musc

Il aura fallu une semaine, comme d’habitude, pour que j’arrive au bout de la taille printanière de mes rosiers… sachant que je ne m’y consacre évidemment pas à plein temps.
Comme à chaque fois, chacun a eu droit à un examen minutieux et à une coupe personnalisée.
Alors que les jonquilles et autres primevères refleurissent, la roseraie est à nouveau propre et presque pimpante.
Mais l’hiver a eu raison de deux de mes protégés: j’ai perdu deux rosiers signés David Austin: Charles Darwin et Brother Cadfael.
Je m’y attendais: ils étaient déjà souffreteux en arrivant, et n’ont jamais réussi à dépasser ce stade.
Comme j’ai réalisé que tous deux provenaient du même endroit, et que ce c’est pas la première fois que je vis ce genre d’expérience avec cette entreprise, j’ai décidé de ne plus m’adresser à elle pour mes futurs achats de rosiers anglais.
Les deux rosiers plantés en racines nues à la fin de l’automne et provenant, eux, d’un rosiériste réputé qui m’a toujours procuré des plantes en pleine santé, semblent prêts à entamer la saison sans heurts…

Paul’s Himalayan Musk

Il s’agit du rosier grimpant Paul’s Himalayan Musk et du rosier ancien Impératrice Joséphine, dont j’ai déjà parlé il y a quelques semaines.
Tous deux semblent avoir franchi l’étape de la plantation et commencent à présenter de timides bourgeons.

Impératrice Joséphine

Pour remplacer les rosiers qui n’ont pas survécu à l’hiver et pour occuper les places préparées par mon mari à la fin de l’automne, j’en ai commandé trois… pour le moment.
A découvrir dans le prochain article!

Ecriplume

D’autres roses…

Le retour du gel m’empêche toujours de procéder à la taille de printemps des rosiers.
Mais une surprise toute symbolique a pointé son nez dans le jardin: les hellébores sont en fleurs!
Elles sont trois à nous prouver que nous avons eu raison de les replanter dans le jardin après leur floraison dans la véranda.
Il leur a fallu trois ans pour s’acclimater, mais cette fois, elles commencent à s’épanouir dans leur environnement extérieur.
Pourquoi la surprise est-elle symbolique?
Parce que, alors que je n’attends que le feu vert de la météo pour m’occuper de mes précieux rosiers, les « Roses de Noël » sont apparues comme pour me faire patienter…

Ecriplume

Mimosa maison!

Il y a quelques jours, mon mari est rentré à la maison avec un mimosa.
J’ai bien UN mimosa et non pas DU mimosa…
Il sait que j’aime beaucoup cette fleur, mais que, comme tout le monde, je me désole de ne pas arriver à la garder longtemps lorsqu’elle est en bouquet.
Il a réglé le problème en revenant avec un spécimen en pot.
Au départ, il n’avait que deux ou trois fleurs qui semblaient déjà fanées, et je me suis demandé s’il aurait une chance de survivre à l’hiver sous nos latitudes.
Il a donc trouvé sa place dans la véranda, et nous ne l’avons pas dérangé, si ce n’est pour lui donner à boire.
Quelques jours plus tard, notre petit mimosa avait pris de l’ampleur, nous offrait des boules d’or… et continue à le faire.
Je suis ravie…
Et dès que j’aurai un peu de temps, il va falloir que je me penche sur son cas.
Quelle option choisir pour qu’il survive?
Le planter dans le jardin sans certitude qu’il s’acclimatera, ou le conserver en pot et lui permettre de voyager de l’intérieur à l’extérieur, en fonction de la saison?
Je vais me documenter sur la question…