La toilette printanière

Paul’s Himalayan Musc

Il aura fallu une semaine, comme d’habitude, pour que j’arrive au bout de la taille printanière de mes rosiers… sachant que je ne m’y consacre évidemment pas à plein temps.
Comme à chaque fois, chacun a eu droit à un examen minutieux et à une coupe personnalisée.
Alors que les jonquilles et autres primevères refleurissent, la roseraie est à nouveau propre et presque pimpante.
Mais l’hiver a eu raison de deux de mes protégés: j’ai perdu deux rosiers signés David Austin: Charles Darwin et Brother Cadfael.
Je m’y attendais: ils étaient déjà souffreteux en arrivant, et n’ont jamais réussi à dépasser ce stade.
Comme j’ai réalisé que tous deux provenaient du même endroit, et que ce c’est pas la première fois que je vis ce genre d’expérience avec cette entreprise, j’ai décidé de ne plus m’adresser à elle pour mes futurs achats de rosiers anglais.
Les deux rosiers plantés en racines nues à la fin de l’automne et provenant, eux, d’un rosiériste réputé qui m’a toujours procuré des plantes en pleine santé, semblent prêts à entamer la saison sans heurts…

Paul’s Himalayan Musk

Il s’agit du rosier grimpant Paul’s Himalayan Musk et du rosier ancien Impératrice Joséphine, dont j’ai déjà parlé il y a quelques semaines.
Tous deux semblent avoir franchi l’étape de la plantation et commencent à présenter de timides bourgeons.

Impératrice Joséphine

Pour remplacer les rosiers qui n’ont pas survécu à l’hiver et pour occuper les places préparées par mon mari à la fin de l’automne, j’en ai commandé trois… pour le moment.
A découvrir dans le prochain article!

Ecriplume

L’étonnant service après-vente de Promesse de Fleurs

Brother Cadfael, de David Austin

Dans mon sujet sur le rosier Glamis Castle, publié il y a quelques jours, j’avais expliqué que j’avais rencontré quelques soucis avec lui lors de son arrivée.
Je ne m’attendais pas à la suite…
Alors que mon petit rosier, soigneusement retaillé, était déjà planté dans son nouvel environnement, j’ai reçu un mail provenant de la maison Promesse de Fleurs où je l’avais acheté.
Mon interlocutrice m’y expliquait qu’elle avait pris connaissance de ma déconvenue avec mon rosier, et qu’elle tenait à s’en excuser, ce d’autant que l’entreprise attache une grande importance à la satisfaction des clients.
En compensation, elle me proposait de choisir une plante qui me serait offerte, sachant que, bien sûr, si mon rosier ne devait pas reprendre, il me serait remplacé à leurs frais.
Je ne leur avais pas fait part de mes déboires.
J’ai donc imaginé que c’est sur « Le Jardin d’Ecriplume » qu’ils ont découvert ma mésaventure, ce qui m’a été confirmé par la suite.
Et, je l’avoue, j’ai été très touchée par ce message et ce geste, qui signent là un service de qualité.
Je les ai remerciés et je leur ai confié que j’avais pensé leur commander un nouveau rosier dans les jours à venir: Brother Cadfael, de David Austin.

Comme promis, il est arrivé un peu plus tard… en bonne forme!
Je parlerai de lui dans l’un de mes prochains sujets: il me mérite!

Ecriplume