Quand trois rosiers s’unissent

Je voulais que l’angle de l’une de nos allées soit dédiée uniquement aux rosiers anglais de David Austin, de couleur rose tendre.
Cette année, pour la première fois, le résultat ressemble à ce que j’espérais…
Comme il en a pris l’habitude, le rosier Olivia Rose Austin a été l’un des premiers à fleurir.
Generous Gardener, lui a emboîté le pas un peu miraculeusement sachant qu’il n’en est qu’à sa deuxième année dans le jardin.
Puis Queen of Sweden s’est joint à eux, me réservant une surprise un peu étonnante: il a ouvert des fleurs teintées de rose orangé, lui qui est réputé pour sa teinte rose dragé.
Ces merveilles embaument… et seront bientôt entourées des boules rose vif du rosier allemand Pomponella qui vont bientôt éclore, elles aussi.
En attendant, Susan William Ellis, ce rosier blanc atypique délicieusement parfumé que j’aime tant, clôt le « Triumvirat du coin des rosiers roses ».


Coup de boost sur les rosiers

Lady Gardener

Le printemps semble cette fois bien installé sur les jardins, comme le prouve ce week-end ensoleillé, et il me tarde de voir refleurir mes roses…
Mais les gelées de ces dernières semaines ont brûlé quelques feuilles et méchamment atteint les plus délicats.
L’heure est donc venue pour moi de leur venir en aide.
Même si la terre est largement pourvue en fumier de cheval épandu à la fin de l’hiver, j’ai fait ce matin le tour de la roseraie pour offrir des granulés d’engrais à chacun de mes protégés.
Ils devraient non seulement soutenir la croissance et la floraison, mais également aider les rosiers à lutter contre d’éventuelles maladies.
La seule qui sévit régulièrement chez nous est le marsonia ou maladie de la tache noire…

Ecriplume

Sortie du livre « Roses de charme du Jardin d’Ecriplume »

Un livre sur mes roses, cela faisait longtemps que je souhaitais l’écrire. Mais tant de choses avaient déjà été faites, avais-je quelque chose de différent à apporter, moi qui ne suis pas horticultrice mais simple passionnée autodidacte?

Ces années passées à me contenter de les étudier, alors que je n’avais pas encore de jardin m’ont permis de réunir un certain nombre de connaissances que je souhaitais aujourd’hui partager. 

J’ai décidé de me laisser guider par mes envies et mon instinct et de présenter vingt-six des plus beaux rosiers de ma modeste roseraie en parlant de chacun d’eux différemment, non pas en utilisant des termes techniques, mais en soulignant leur personnalité, leurs atouts, leurs faiblesses et les surprises qu’ils sont capables de réserver.

Pour faire son entrée ce jardin romantique, chacun doit répondre à certains critères de charme et de parfum que je vous livre aujourd’hui.

En espérant que cet ouvrage vous inspirera pour vos éventuelles plantations!

Ecriplume

Pour plus de renseignements ou pour vous procurer le livre:

Sites des Editions Ecriplume

Susan sous le froid…

Comment ne pas l’aimer…
Il a été l’un des deux premiers rosiers à fleurir ce printemps dans notre jardin, et Susan Williams Ellis est l’un des derniers à m’offrir encore des roses alors que le gel a envahi nos nuits.
Recevoir ce cadeau très parfumé tandis que la saison se prête plutôt à la morosité m’attendrit…
Mon histoire avec ce rosier est mouvementée et j’ai appris à l’aimer au fil du temps.
Il faut dire qu’il a tout fait pour cela et qu’il continue!

Ecriplume

Nouvelle floraison

Comme ils le font depuis leur arrivée chez nous, mes deux Scepter d’Isle multiplient les floraisons et, je le sais, nous accompagneront jusqu’à la fin de l’automne.
Cette nouvelle éclosion est moins impressionnante que celle de mai-juin, lorsque les roses fleurissent en grappes en même temps que les pivoines, mais elle reste somptueuse, confirmant au passage de ce rosiers reste et restera l’un de mes favoris…

Ecriplume


Gertrude Jekyll… une surprise inattendue

J’ai présenté le rosier Gertrude Jekyll, création de David Austin, au mois de mai dernier.

Pour sa première floraison, il m’avait déjà enchantée, trouvant le moyen de donner des fleurs superbes au parfum capiteux alors qu’il ne mesurait pas plus de 20-25 cm de haut.
Depuis, il n’a pas arrêté de fleurir et a trouvé le moyen de me réserver une surprise de taille, au sens propre comme au figuré.
Au bout de deux floraisons, la plante semblait fatiguée.
J’ai pensé qu’elle s’était épuisée avec cette floraison magnifique, et que le rosier allait se reposer pour le restant de l’année.
C’était mal connaître mon invité…
En quelques jours, fin juin, il a développé une tige robuste de près d’un mètre de haut, qui n’a pas tardé à préparer des boutons.

Ce sont ces roses dont nous profitons aujourd’hui, toujours dotées de ce parfum extraordinaire…
La couleur est désormais un peu plus claire que celle des premières roses écloses, proche de celle annoncée dans les livres et catalogues.
Quant à son feuillage, il est d’un vert rayonnant traduisant sa vigueur et sa robustesse.
En quelques semaines, cette petite merveille m’a totalement séduite…

Ecriplume

Le charme fou de Queen of Sweden

Queen of Sweden fait partie de mes rosiers préférés…
Il me serait impossible de concevoir la roseraie sans lui, tout comme je ne pourrais pas me passer de quelques autres qui lui ressemblent beaucoup.
Cette année plus encore que les précédentes, il me gâte tout particulièrement.
Je suis folle de sa couleur, de sa forme parfaite, de son charme si romantique…

Ecrplume

Les rescapées…

Couper une rose ou, d’ailleurs, n’importe quelle autre fleur, est pour moi un crève-coeur.
Je préfère les laisser vivre leur vie dehors jusqu’au bout…
Mais il arrive qu’une tige se casse ou qu’une rose pousse trop près du sol pour pouvoir s’épanouir correctement.
Dans ces cas extrêmes, je les recueille dans un vase, comme ces deux-ci, rescapées de la pluie.
Ce sont deux roses bien charnues que j’aime énormément.
A gauche, la très belle Jude The Obscur, David Austin, rosier anglais donc.
A droite, Mme de la Vallière, petite merveille de l’obtenteur allemand Kordès.
A priori, tout pour me plaire.
Pourtant, un détail joue en la défaveur de l’une.
Si la première exhale un parfum fruité irrésistible qu’il me tarde de retrouver d’une année à l’autre, la seconde offre une senteur anisée très distincte.
Manque de chance… j’ai horreur de l’anis.
Je me contente donc de la regarder sans respirer son parfum…
Ce qui ne l’empêche pas de me séduire autant que sa compagne anglaise!

Ecriplume

Crown Princess Margareta: une pure merveille

Dès sa première floraison, l’an dernier, je suis tombée sous le charme de ce joyeux grimpant au charme fou.
Il fait partie de ces rosiers qui m’ont poussée à devenir une inconditionnelle des rosiers anglais… une catégorie qui a été créé

spécialement, dit-on, pour les rosiers de cet obtenteur de roses hors pair qu’était David Austin (même s’il existe d’autres créateurs de roses au Royaume-Uni…)

Il avait expliqué qu’il adorait les roses anciennes et s’en est largement inspiré pour ses propres créations, toutes cependant enrichies des qualités des roses modernes parmi lesquelles une floraison remontante et une bonne résistance aux maladies.
Mais les particularités de la rose ancienne se retrouvent dans ses fleurs, ce qui les rend irrésistibles, à mes yeux et à ceux des millions d’adeptes à travers le monde.
J’avais choisi Crown Princess Margareta pour sa couleur et la beauté de ses rosaces.
Il n’avait commencé à se révéler vraiment qu’en été 2019, alors qu’il en était à sa deuxième floraison de l’année.
Cette fois, il a déployé ses charmes dès les premiers beaux jours…
Une floraison abondante, un délicieux parfum bien fruité, des roses de toute beauté, et cette couleur naviguant entre l’abricot, le jaune et l’orange en fonction des heure de la journée et de l’avancée de sa floraison.

Ai-je besoin de préciser que je suis extrêmement fan?

Ecriplume