Quand trois rosiers s’unissent

Je voulais que l’angle de l’une de nos allées soit dédiée uniquement aux rosiers anglais de David Austin, de couleur rose tendre.
Cette année, pour la première fois, le résultat ressemble à ce que j’espérais…
Comme il en a pris l’habitude, le rosier Olivia Rose Austin a été l’un des premiers à fleurir.
Generous Gardener, lui a emboîté le pas un peu miraculeusement sachant qu’il n’en est qu’à sa deuxième année dans le jardin.
Puis Queen of Sweden s’est joint à eux, me réservant une surprise un peu étonnante: il a ouvert des fleurs teintées de rose orangé, lui qui est réputé pour sa teinte rose dragé.
Ces merveilles embaument… et seront bientôt entourées des boules rose vif du rosier allemand Pomponella qui vont bientôt éclore, elles aussi.
En attendant, Susan William Ellis, ce rosier blanc atypique délicieusement parfumé que j’aime tant, clôt le « Triumvirat du coin des rosiers roses ».


Olivia Rose Austin justifie ses galons

Il a été le premier à fleurir cette année, m’offrant une rose timide au ras du sol.

Depuis, Olivia Rose Austin a continué à s’épanouir, nous offrant des roses toujours plus nombreuses, toujours plus belles…
Il se bonifie d’année en année, et, pour sa troisième floraison dans notre jardin, semble vouloir prouver qu’il mérite largement le fameux Grand Prix « toutes catégories » initié par la Section roses de la Société nationale d’horticulture de France qu’il a remporté en 2018, comme je l’ai déjà indiqué dans ces colonnes.
C’est le troisième été qu’il passe dans la roseraie, et ne m’apporte que du bonheur…
Non seulement ses roses sont magnifiques et son parfum agréable, mais, de plus, il résiste bien aux maladies et affiche une vigueur réjouissante.

Tout me plaît en lui, y compris sa couleur qui, selon les étapes de sa floraison, passe du rose très pâle au coeur rose dragée.

Une belle réussite… une de plus que nous devons à David Austin!

Ecriplume

Et la première est…

Une bonne trentaine de mes rosiers est actuellement en boutons prêts à éclore.
Je guette donc depuis plusieurs jours quel sera le premier à fleurir.
A ma grande surprise, cette première rose de l’année est en train de s’ouvrir là où je ne l’attendais pas.
Alors que les boutons apparaissent bien clairement sur chaque rosier, le seul qui est sur le point de libérer sa fleur pousse… au pied de sa plante, au ras du sol!
Il s’agit d’une Olivia Rose Austin qui n’est absolument pas coutumière de ce fait.
Il lui faudra encore un peu de temps pour s’ouvrir complètement, mais je pense pouvoir dire qu’elle sera la première rose de l’année dans la roseraie!

Pour mémoire, je mets ci-contre une photo d’Olivia Rose Austin datant de l’an dernier…

A moins que, lors d’un improbable sprint final, elle soit coiffée au poteau par une concurrente de dernière minute…

Ecriplume

La plus belle ?

En feuilletant d’anciens magazines dont je vais bien devoir me décider à me séparer un jour, j’ai été interpellée par un entrefilet surmonté d’une photo.
Sur cette photo, des roses qui ne m’étaient pas inconnues… et pour cause: il s’agissait d’Olivia Rose Austin rosier planté dans mon jardin depuis 2018.
Ce court article rappelait ce que je savais déjà: que cette petite merveille avait reporté le Grand Prix « toutes catégories » initié par la Section roses de la Société nationale d’horticulture de France, justement en 2018, l’année où je la découvrais…

Ecriplume

Olivia Rose Austin

Olivia Rose Austin… Comment résister à ce beau rosier qui semble cumuler toutes les qualités que l’on peut en attendre?
Pour ceux qui, comme moi, aiment les roses anglaises, ses fleurs en rosette sont irrésistibles, d’un rose doux, et doublées d’un parfum agréablement fruité, bien présent.
Planté à l’automne 2018 dans le jardin, il ne cesse de m’émerveiller.
D’autant qu’il s’agit d’un rosier très récent: l’année d’obtention est… 2014!


J’attends chacune de ses floraisons avec impatience guettant l’évolution de chacun de ses boutons qui aboutissent tous à des fleurs de huit centimètre de diamètres, voire davantage.
Ce rosier est réputé pour sa vigueur et sa grande résistance aux maladies.
Et je peux constater par moi-même qu’il fait en effet partie des spécimens les plus solides du jardin.
Pas la moindre trace de faiblesse dans le feuillage qui, contrairement à plusieurs autres de mes rosiers atteints de marsonia (maladie des taches noires), ne présente pas le moindre symptôme…
Il a obtenu le Grand Prix toute catégorie de la Société Nationale d’Horticulture de France en 2018.
Et dès qu’il est en plein floraison, il fait partie de ceux qui rendent la roseraie… exubérante!
Devant sa beauté et la note romantique qu’il apporte, je caresse le voeu d’en planter trois ou quatre ensemble, en massif…

A savoir: 

  • Type de Rosier: Rosier Anglais 
  • Obtenteur: David Austin 
  • Année d’Obtention : 2014
  • Appellation:  Ausmixture
  • Port: Rosier Arbustif 
  • Famille: Rosier Anglais Hybrides de Moschata
  • Couleur: Rose frais et doux 
  • Parfum: Fort, aux notes fruitées
  • Floraison: Remontante 
  • Résistance aux maladies: Forte 
  • Hauteur: 1 m
  • Largeur: 75 cm 
  • Floraison: Remontante.
  • Diamètre de la fleur: 8 cm
  • Feuillage: Caduc

Besoins:

  • Type de sol: Riche et bien drainé.
  • Climat: Très rustique.
  • Exposition: Ensoleillée à mi-ombre.

D’où vient son nom?
Il porte le nom de la fille de David Austin Junior… petite-fille, donc, de feu David Austin Senior.

Ecriplume