Désormais, à peu près tous les parterres de pivoines sont en fleurs ou sur le point de l’être. Au dernier recensement des plantes du jardin, : j’en avais compté neuf.
Rouges, blanches et dans deux nuances de roses: nos pivoines rivalisent de beauté et d’exubérance… Et je suis frappée de voir comme certaines d’entre elles, comme celle ci-contre, ressemblent à quelques-unes de mes roses. Roses dont les boutons grossissent eux aussi, et commencent doucement à s’ouvrir…
Malgré la pluie, le vent, l’orage et la grêle le jardin résiste. Mieux encore: il profite de chaque rare rayon de soleil pour avancer dans sa future floraison. Actuellement, une bonne partie des pivoines et des roses sont en boutons plus ou moins avancés. Je pense que l’apport d’engrais apporté il y a quelques jours les soutient dans leur effort… Et j’ai bon espoir de les voir s’ouvrir bientôt. Mais en vérifiant les notes que j’avais prises l’an dernier à propos des premières floraisons, il faut bien l’avouer: nous sommes en retard. L’an passé, la première rose s’est ouverte le 9 mai…
Je pensais qu’il y en avait sept… mais ce sont bien neuf pieds de pivoines qui ont pris leurs aises dans le jardin… Et les premières à fleurir depuis quelques jours sont les rouges. Ces Belles de Printemps ont une histoire un peu particulière. Lorsque mon Capitaine a retrouvé sa maison après des années d’absence, il était quasiment à l’abandon. Mais ces pivoines qu’il avait plantées bien longtemps auparavant vivaient toujours.
Solides et rustiques, elles ne demandent rien à personne, se contentent de ce qu’elles ont et prospèrent allègrement. Mes roses ont pratiquement toutes des couleurs pastel, mes teintes favorites. Pour mon mari qui aime le rouge, retrouver ses pivoines était donc un plaisir. Elles semblent avoir décidé de lui faire plaisir en se multipliant joyeusement. A chaque printemps, donc, nous voyons fleurir de grands massifs débordants de vitalité. J’adore les pivoines, fleur romantique par excellence, et j’en avais d’ailleurs dans mon bouquet de mariée… mais le rouge n’est pas, et de loin ma couleur préférée. J’ai donc acheté un plant de ces fleurs en teinte rose pâle, et un autre en blanc pur. Et j’ai attendu… La première année, rien n’est venu. La deuxième, c’est-à-dire aujourd’hui, un sympathique petit massif qui devrait m’offrir des pivoines rose pâle l’an prochain s’est formé. Mais j’ai beau regarder, je n’y vois pas de boutons pour le moment. Côté pivoines blanches, la plante est faible et aucune fleur ne pointe à l’horizon. Mais je sais, en revanche, qu’à côté de l’un des massifs rouges, des pivoines rose assez foncé ne vont pas tarder à éclore. Ce qui n’est déjà pas mal… Ces Dames Ecarlates me narguent donc en apparaissant de tout côté… y compris vers un tas de terre placé dans le fond du jardin par mon mari lors de ses travaux. J’assiste à ce joli spectacle… mais je n’ai pas dit mon dernier mot. Je vais inviter quelques plants de pivoines roses pâles à venir se joindre à nous! En attendant, deux massifs roses plus foncés devraient éclore dans les jours à venir
Le jardin est plein de surprises… J’ai découvert cette semaine qu’une plante poussait vaillamment entre les pierres qui entourent l’un des petits parterres de fleurs. Voyez-vous de quoi il s’agit?
Non? Regardez la photo ci-contre… L’un de nos plants de pivoines a donné un rejet qui est allé se glisser dans ce curieux endroit… Rien n’arrête la nature!