Un sauvetage

La journée de mardi a marqué le pic de la canicule, dans notre région.
Le thermomètre affichait un affolant 44,4 degrés à l’ombre, et la nuit qui a suivi s’est inscrite dans la ligne caniculaire.
J’avais un but en éteignant la lumière ce soir-là: filer au jardin tôt le lendemain matin.
Les prévisions météo n’annonçaient aucune véritable pluie au cours des dix prochains jours, il fallait donc impérativement que je donne de l’eau à tous mes rosiers pour qu’ils puissent tenir jusqu’au retour des averses.
Comme il faut composer avec les restrictions d’eau, j’utilise l’eau de pluie recueillie auparavant.
Le lendemain matin, avant qu’il ne fasse trop chaud, j’étais dehors.
Regarder la roseraie en ce moment est un crève-cœur…
Les feuillages de beaucoup d’entre eux, mais aussi d’une multitude d’autres végétaux, sont brûlés par le soleil.
Mercredi matin, donc, j’ai commencé la tournée des arrosoirs, sous une chaleur déjà bien présente.

Teasing Georgia

Cette fois, je n’arrosais plus ponctuellement les rosiers les plus fragiles, comme je le fais en ce moment: tous ont eu droit à un arrosoir d’eau de pluie tirée de la cuve de récupération.
Mon Capitaine est venu m’aider et, à deux, nous avons pu abreuver toute la roseraie en moins d’une heure.
Une deuxième tâche m’attendait , que j’ai commencée en fin de journée sous une fine et inespérée pluie d’orage: m’occuper de chaque rosier pour retirer le bois mort et les feuilles jaunies. 
Le tout sous l’oeil de nos petites poules qui, elles aussi, requièrent des soins particuliers en cette période estivale…

Dans la soirée, alors que personne ne s’y attendait, le ciel s’est libéré, nous offrant de véritables pluies salvatrices qui ont duré une partie de la nuit.
Le jardin a enfin été abreuvé naturellement…
Le lendemain, des dizaines de boutons de roses se sont ouverts…
Mes vaillants protégés revenaient à la vie.